La NASA enquête sur le premier crime perpétré dans l’Espace

Les enquêteurs de la NASA travaillent actuellement sur le potentiel premier crime commis dans l’espace. Même à des milliers de kilomètres de la Terre, personne n’est au-dessus des lois.

Image 1 : La NASA enquête sur le premier crime perpétré dans l'Espace

C’est une première dans l’histoire de la NASA. Une astronaute américaine est accusée d’avoir commis un délit alors qu’elle se trouvait à bord de la station spatiale internationale.

Usurpation d’identité à bord de l’ISS

L’astronaute américaine Anne McClain est accusée d’avoir usurpé l’identité de son ex-femme alors qu’elle se trouvait à bord de la Station spatiale internationale pour une mission de six mois. Elle aurait en effet utilisé l’identifiant et le mot de passe de son ex pour accéder à ses comptes bancaires et y effectuer des transactions. L’affaire semble plutôt banale à première vue mais Summer Worden, l’ancienne compagne, a déposé plainte auprès de la Commission fédérale du commerce et surtout de l’inspection générale de la NASA.

C’est en vérifiant auprès de sa banque l’origine des connexions à ses comptes que Worden a découvert que l’une d’elle avait eu lieu à partir d’un ordinateur de la NASA. La date d’accès aux comptes, quant à elle, correspond à la période ou McClain se trouvait dans l’ISS.

Crime spatial ou non ?

Cette histoire est donc un peu embarrassante pour l’agence spatiale américaine puisque l’astronaute a utilisé des équipements de la station pour se connecter. McClain a reconnu avoir consulté les comptes, mais déclare n’avoir effectué aucune opération financière. Elle assure qu’elle voulait simplement consulter l’état des finances du couple qui traverse en ce moment un divorce difficile. L’enquête menée par les agents de la NASA doit donc déterminer si cette affaire deviendra le premier crime commis dans l’Espace.

Anne McClain était la première femme que la NASA avait prévu d’envoyer en promenade sur Mars aux côtés de Christina Koch. McClain a été remplacée à la dernière minute par un astronaute masculin, suite à des contraintes liées à la combinaison. La NASA assure que ce changement n’a aucun lien avec l’affaire d’usurpation d’identité qui la concerne.