NASA : Artemis 1 cherchera de l’eau sur la Lune

La première mission du programme Artemis, qui vise à renvoyer des hommes sur la Lune, devrait être lancée à la fin du mois. Celle-ci aura notamment pour but de rechercher de l’eau à la surface de notre satellite….

La mission Artemis 1 est sur le point d’être lancée. La NASA a ainsi déployé sa capsule Orion au sommet du lanceur SLS. Ainsi, bien que l’agence spatiale américaine ait dû interrompre l’essai de sa fusée suite à un problème de pressurisation du réservoir, le tir devrait avoir lieu le 29 aout prochain. L’objectif principal de la mission est la mise en orbite lunaire du vaisseau Orion sans équipage. Mais celle-ci embarque également plusieurs microsatellites, chargés de cartographier les zones riches en eau.

Cratère lunaire - Crédit : NASA/GSFC/SVS
Cratère lunaire – Crédit : NASA/GSFC/SVS

La fusée emportera ainsi deux CubeSat. Il s’agit de minuscules satellites, de la taille d’une boite à chaussure. Ces derniers, nommés Lunar IceCube et Lunar Polar Hydrogen Mapper (LunaH-Map), devront aider les scientifiques à établir une zone d’atterrissage idéale pour les futures missions habitées d’Artemis. L’année prochaine, la NASA devrait lancer une mission robotisée qui aura le même objectif.

La NASA se prépare aux futures missions habitées

La découverte d’eau est cruciale dans le cadre d’une installation de longue durée, car les astronautes espèrent se servir de la glace afin de produire de l’air respirable et du carburant pour fusée.  Mark Lupisella, responsable de la recherche et du développement de l’exploration à la NASA, indique ainsi : “Ce n’est pas seulement important pour la science, mais cela pourrait aussi être important pour réduire le coût des missions humaines à long terme.”

La mission testera également un nouveau propulseur à propulsion ionique. Si cet essai devait être un succès, cela représenterait une avancée considérable dans le domaine. La NASA précise : “Le système de propulsion ionique est une technologie innovante qui ouvrira la porte à l’exploration du système solaire avec des plates-formes de petits satellites, inaugurant ainsi une nouvelle ère d’exploration spatiale.”

Le Lunar Polar Hydrogen Mapper (LunaH-Map), quant à lui, étudiera les zones potentielles de glace d’eau identifiées précédemment au pôle sud de la lune. Selon les scientifiques, une grande quantité d’eau pourrait s’y trouver. L’agence ajoute ainsi : “Nous savons, grâce aux missions précédentes, qu’il y a une abondance accrue d’hydrogène aux pôles lunaires […] Mais nous ne savons pas quelle quantité ni où exactement“.

Source : space.com