Il semblerait que Josh Lawson ait pris de nombreuses libertés sur le tournage de Mortal Kombat, autorisé à improviser son texte dans de nombreuses séquences.
Disponible depuis hier sur HBO Max, Mortal Kombat connaît un démarrage plutôt honorable. Mais certains fans peinent à être convaincus par certains aspects du projet, notamment dans sa construction. Si le film fait la part belle aux scènes d’actions, il se fait également remarquer pour ses dialogues souvent décalés et volontairement comiques. Pas étonnant donc que Josh Lawson alias Kano vienne tout juste d’avouer que la plupart de ses textes ont été improvisés de toutes pièces. L’idée derrière tout cela est assez simple : ne pas cantonner le film à un simple enchaînement de face à face violents, et le rendre plus accessible en misant sur l’humour.
Acteur australien connu notamment pour ses performances dans House of Lies, Lawson révèle donc ce secret bien gardé. L’occasion de revenir également sur son expérience générale sur le tournage et le travail de McQuoid, réalisateur en titre.
La magie de l’improvisation
Généralement, l’improvisation n’a pas sa place sur les tournages. Ce genre de performance est d’ordinaire réservée à la scène, afin de jouer sur une connivence particulière avec le public. Et c’est précisément l’ambition du réalisateur : ramener un peu de légèreté et d’humour entre deux scènes de combats. Pour que cela fonctionne parfaitement, McQuoid a donc misé sur la capacité de ses comédiens à se lâcher et faire preuve de créativité. Lawson a fait de véritables étincelles, prouvant son fort potentiel comique tout au long du tournage.
“Simon McQuoid m’a laissé sortir du script pour m’amuser. Nous n’avons jamais eu deux prises identiques. J’ai pu essayer plein de choses et franchement j’ai pris mon pied ! Même si tout est scénarisé dans le moindre détail, la plupart des dialogues sont inventés” témoigne ainsi l’interprète de Kano. En passant par cet exercice exigeant, Lawson reconnaît que cela lui a permis de mieux dompter son personnage. “C’est un salopard, il ne fait pas dans la dentelle, il est cru” ajoute ainsi le comédien. Pas étonnant donc d’entendre Lawson lancer des punchlines blasphématoires mémorables !
Finalement, l’audace finit par payer. En laissant une grande liberté à ses comédiens, Mortal Kombat parvient presque à réinventer le genre, évitant ainsi au film de se cantonner à de l’hyper-violence. Et même si les avis sont partagés, le succès est déjà assuré ! Il faudra encore s’armer de patience pour découvrir le résultat chez nous.
Source : Screenrant