Microsoft utilise ChatGPT pour contrôler des robots

Microsoft vient de sortir un rapport détaillant l’utilisation de ChatGPT pour programmer des robots en utilisant le langage de tous les jours. On espère qu’ils installeront suffisamment de garde-fous pour que ChatGPT ne se transforme pas en Skynet.

Terminator
©Paramount

Quand on sait déjà que ChatGPT peut devenir fou et profère des insultes et des menaces si on lui parle trop longtemps, la question se pose de savoir s’il est vraiment raisonnable d’utiliser l’IA pour programmer des robots. C’est pourtant ce que Microsoft a tenté de faire ces derniers mois dans le cadre de son partenariat avec OpenAI. Avec ses recherches, la firme de Bill Gates espère « aider les gens à interagir plus facilement avec les robots.”

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Des bras mécanisés d’usines qui fabriquent les voitures jusqu’à votre Roomba qui aspire la moquette, les robots sont aujourd’hui centraux pour le bon fonctionnement de la société. Seulement, Microsoft argue qu’ils nécessitent l’emploi d’ingénieurs ayant des connaissances techniques avancées pour écrire le code et effectuer de multiples tests. L’utilisation de ChatGPT dans le but de programmer ces robots pourrait simplifier grandement leur utilisation.

ChatGPT pour les robots, le manuel

Pour cela, il est d’abord nécessaire « de voir si ChatGPT peut penser au-delà du texte, et raisonner sur le monde physique pour aider aux tâches robotiques. » Bingo, il s’avère que « ChatGPT peut faire beaucoup par lui-même », mais Microsoft précise qu’il a encore besoin d’aide.

Sur son blog, Microsoft présente un ensemble de principes permettant d’utiliser ChatGPT pour donner des instructions aux robots. La recette est la suivante :

  • Définir une liste des tâches de base qu’un robot peut effectuer.
  • Rédiger une commande que ChatGPT traduit en langage de programmation.
  • Exécuter une simulation du robot suivant vos instructions.

Il ne reste plus qu’à modifier la commande jusqu’à ce que le robot l’exécute correctement. Implémentez le code sur votre ami robot et le tour est joué. Simple comme bonjour !

Microsoft montre bien qu’il s’agit d’un travail basé sur l’expérience. N’importe qui pourrait donc se lancer dans ce genre de recherche, avec un petit robot et des compétences minimales en programmation. Voilà comment le terrible Skynet de Terminator vit le jour.

Source : Microsoft