Même après avoir résilié, ces opérateurs téléphoniques continuent de vous prélever, alerte l’UFC

Selon l’UFC, plusieurs opérateurs se démarquent par des pratiques douteuses qui visent les personnes âgées et vulnérables. L’association rapporte que, malgré les résiliations, les prélèvements continuent.

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© Envato

Les escroqueries téléphoniques ne s’arrêtent pas même si des solutions, notamment via l’IA, existent. Il est toutefois possible de bloquer ces appels intempestifs mais malheureusement, des opérateurs s’en prennent désormais aux personnes âgées et vulnérables comme le rapporte l’UFC-Que-Choisir.

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Quels opérateurs sont épinglés par l’UFC-Que-Choisir ?

Le phénomène, souligné par l’UFC-Que-Choisir, implique plusieurs sociétés qui utilisent des pratiques commerciales agressives et trompeuses. Il ne s’agit pas d’opérateurs qui ont pignon sur rue comme SFR qui, malgré ses déboires, n’utilise pas de telles méthodes que profiter de personnes vulnérables.

  • Monatel
  • Resofix
  • E Télécom
  • One Two Tel

Le cas de Marie-Pierre illustre parfaitement ce phénomène. Après le décès de son grand-père, elle a découvert plusieurs abonnements téléphoniques souscrits auprès de Monatel, une société fréquemment citée dans ce type d’abus. Ces prélèvements, de 10 à 40 euros par mois, ont entraîné une perte financière  estimée à plusieurs milliers d’euros sur une période de cinq ans.

Ces entreprises, souvent basées à l’étranger, ciblent principalement les personnes âgées, notamment celles sous tutelle ou atteintes de maladies neurodégénératives comme Alzheimer. Leur mode opératoire consiste à faire souscrire des abonnements multiples et inutiles à des individus qui n’en ont ni le besoin ni la capacité de compréhension.

Comment résilier son abonnement téléphonique ?

La difficulté principale pour les victimes se trouve dans l’impossibilité de contacter ces opérateurs pour mettre fin aux prélèvements. Les tentatives de résiliation par téléphone sont infructueuses, en général. L’UFC-Que-Choisir recommande d’envoyer un courrier de résiliation. Même si dans les faits, cette démarche reste souvent sans réponse, les prélèvements se poursuivent toujours.

Face à cette situation, l’association de consommateurs recommande une action radicale (et logique) : le blocage des prélèvements auprès de sa banque. Toutefois, il est crucial de vérifier au préalable l’existence d’un engagement contractuel avec l’opérateur en question pour éviter d’éventuelles complications juridiques. Même si dans le cas d’opérateurs à l’étranger, cela ne posera sans doute pas de problème à votre établissement bancaire.

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