L’affaire des vidéos d’OVNI filmé par des pilotes de F-18 de l’US Navy fait son retour sur le devant de la scène. L’agence de renseignement de la marine américaine vient en effet de refuser de divulguer ses vidéos et ses documents « Top Secret ». De quoi alimenter la polémique, et renforcer les convictions des partisans d’une rencontre du troisième type.
En 2017, le New York Times publiait un article dans lequel il rapportait les déclarations de pilotes de la Navy témoins de phénomènes aériens inexpliqués. Au cours d’un vol près des côtes de San Diego le 14 novembre 2004, ils affirment avoir identifié et filmé un OVNI grâce aux caméras d’assistance à la visée de leurs F-18. Selon eux, l’étrange objet effectuait des manœuvres qui défient les lois de la physique.
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En septembre dernier, la Navy a finalement reconnu publiquement l’authenticité des vidéos d’OVNI publiées par le New York Times, et l’agence a également confirmé qu’il s’agissait de « phénomènes aériens non identifiés ». L’affaire est relancée avec le refus du Pentagon de partager les vidéos originales et ses rapports d’enquête. De quoi alimenter la polémique, et donner du grain à moudre aux farouches défenseurs d’une rencontre du troisième type.
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En réponse à une demande au titre de la liberté d’accès à l’information, la Navy reconnait à nouveau détenir des documents, mais refuse de les divulguer. Selon Vice, l’agence de renseignement de la marine confirme qu’elle possède « certains documents classés Top Secret », et que « leur étude confirme qu’ils sont correctement classifiés selon l’ordre exécutoire 13526 » (la directive qui détaille la classification des données). Elle ajoute que « la diffusion de ces documents causerait des dommages exceptionnellement graves à la sécurité nationale des États-Unis ». Une précision dont l’agence aurait peut-être pu se passer pour apaiser les esprits.
Bien qu’il s’agisse seulement de la définition de la classification « Top Secret », elle n’a pas manqué de susciter l’apparition de théories complotistes. Certains pensent notamment qu’il existe des versions plus longues et de meilleures qualités des vidéos. Malgré les démentis successifs du Pentagon, l’affaire continue d’enfler pour convaincre les plus crédules qu’une nième rencontre extra-terrestre a eu lieu, et qu’on nous cacherait la vérité.
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Source : Vice