La NASA a prévu de renvoyer des astronautes sur la Lune, mais ces derniers pourraient se retrouver en danger à cause des tempêtes solaires, selon une nouvelle étude. Plus tôt les missions habitées seront effectuées, mieux c’est.
LA NASA a toujours prévu d’organiser de multiples missions habitées sur la Lune. Néanmoins, l’administration de Trump a accéléré les plans de l’agence spatiale américaine en demandant le retour des humains sur la Lune d’ici 2024. Bien que cette échéance ne semble pas forcément réalisable notamment à cause des conséquences de la pandémie dans le monde, ce n’est peut-être pas une mauvaise chose.
En effet, les astronautes sur la Lune pourraient se retrouver exposés à des tempêtes solaires (aussi appelées éruptions solaires) qui les mettraient alors en danger. Les tempêtes solaires rejettent à très grande vitesse des particules à haute énergie qui proviennent de la partie basse du Soleil. L’une des plus importantes était la tempête solaire de Carrington en 1859 qui avait entraîné la défaillance des systèmes télégraphiques en Amérique et en Europe.
Pour le Soleil, la fin des années 2020 correspondra au maximum solaire et à de plus nombreuses tempêtes solaires
D’après une nouvelle étude publiée dans Solar Physics, il vaudrait mieux conclure toutes les missions habitées sur la Lune avant la fin de la décennie. La raison ? Il s’agit tout simplement du cycle solaire qui dure 11 ans en moyenne. Au cours d’un cycle solaire, les activités du Soleil varient. Il y a des périodes de maximum solaire et de minimum solaire.
La fin des années 2020 correspondra au maximum solaire. Les chercheurs ont expliqué : « nous constatons que les tempêtes de toutes magnitudes se produisent plus fréquemment pendant une phase active, centrée sur le maximum solaire, que pendant la phase calme autour du minimum solaire ». L’activité du Soleil aurait donc un lien étroit avec les tempêtes solaires et les particules à haute énergie qu’elles produisent.
Par conséquent, la NASA qui se prépare à envoyer le rover lunaire VIPER sur la Lune en 2023 doit également prendre en considération le cycle solaire avant de planifier les missions habitées. Pour le moment, la mission Artemis n’a pas été repoussée. Si elle ne peut pas être réalisée en 2024, elle devra peut-être être repoussée de plusieurs années, voire à la décennie suivante quand l’activité du Soleil connaîtra un minimum solaire.
Source : BGR