Dans l’épisode 2, Loki fait une démonstration du fonctionnement des différentes lignes temporelles en sacrifiant la salade de son superviseur. Attention, cet article peut contenir des spoilers mineurs.
L’épisode 2 de la série Loki apporte son lot d’explications sur le fonctionnement du flux temporel et introduit le méchant qui servira de fil conducteur : une version féminine de Loki appelé le variant. Un variant est une personne qui a cessé de faire ce qui était prévu par les autorités du temps et qui engendre des variations dans le schéma initial qui peuvent conduire au chaos total.
Le problème c’est que le variant est très intelligent et semble échapper, sans que l’on sache pourquoi, aux autorités temporelles. C’est là que Loki intervient, démontrant son utilité au TVA (Time Variance Authority), en avançant une théorie permettant au variant de rester invisible pour ses poursuivants.
Lorsqu’une ligne temporelle s’arrête
Comme expliqué dans l’épisode 1, les gardiens du temps s’assurent que les différentes lignes temporelles pointent toutes dans une direction donnée évitant ainsi le chaos et la destruction totale de toute chose. Une fois cette ligne établie, le TVA s’assure qu’aucun variant ne crée de chemin alternatif non approuvé. Dans ce cas précis, la personne est arrêtée, ou effacée, et la ligne temporelle détruite.
En parcourant les rapports, Loki a une illumination. Un variant n’est détecté que si sa présence risque d’influencer d’une manière quelconque l’avenir. C’est ainsi que Loki, à peine échappé à l’aide du Tesseract, se retrouve rapidement arrêté avant même d’entreprendre quoi que ce soit.
Et s’il existait un lieu dans lequel aucune de vos actions n’aurait d’influence sur l’avenir ? C’est en regardant le rapport du Ragnarok (la destruction d’Asgard) que Loki a cette idée. Dans un lieu voué à disparaître, destiné à une destruction rapide et inévitable, comme un tremblement de terre, un ouragan, une explosion, aucune de vos actions ne peut avoir de conséquences sur l’avenir de ce lieu condamné. Ainsi un variant peut s’y cacher et préparer l’ensemble de ses projets puisque le lieu sera effacé, sa ligne temporelle avec, comme après l’intervention du TVA.
Une théorie qui se confirme donc avec le voyage effectué à Pompéi juste avant l’explosion tristement célèbre du volcan qui a complètement rasé la ville. Mais dans ce cas, pourquoi personne n’est intervenu lors du retour dans le temps des Avengers, alors qu’ils ont changé fortement l’histoire ?
Le voyage dans le temps n’est pas interdit
Les gardiens du temps ont créé une ligne temporelle unique et commune, à la manière d’une corde tressée, à l’ensemble du multivers, l’Éternel Flux Temporel et n’interviennent, via le TVA, que lorsqu’un variant s’écarte du chemin tracé. Au grand damne de Loki, qui s’empresse d’accuser les Avengers, ces derniers ne se sont pas écartés de la ligne prévue.
L’Ancien, dans le dernier Avengers, montre à Banner un schéma ressemblant à celui de Miss Minute, qui arrive à la convaincre de les aider en lui expliquant le plan qui évite cette bifurcation. De la même manière, le Docteur Strange, après avoir visualisé l’ensemble des possibilités, annonce qu’une seule mène à la victoire finale.
Il est difficile d’imaginer qu’à travers les millions de possibilités, une seule conduise à la fin de Thanos, mais il est probable que celle empruntée par les Avengers était la seule permise par les gardiens du temps. S’il faut une preuve de plus que le voyage dans le temps en soit n’est pas un problème, il n’y a qu’à regarder le cas de Captain America.
Steeve Rogers fait le choix de rester dans le passé et de revivre la vie qu’il aurait eu sans son sacrifice. Il remet donc les pierres à leur place et reste discrètement dans le passé pour épouser Peggy. Cette action, n’ayant aucune conséquence sur l’Eternel Flux Temporel a donc été tolérée et n’a pas déclenché d’actions de la part du TVA. Nul doute que si le Captain avait tenté d’influencer le futur, l’histoire aurait été tout autre.
Source : screenrant