ChatGPT et l’intelligence artificielle représentent-ils vraiment une menace pour certains métiers ? Un nouveau rapport de Goldman Sachs estime que l’IA pourrait remplacer l’équivalent de 300 millions d’emplois à temps plein.
L’intelligence artificielle va révolutionner nos vies. Synonyme de progrès, l’IA risque cependant aussi de faire disparaître des métiers occupés par les humains. Non seulement l’IA aide le fisc à repérer les piscines non déclarées en France, mais elle pourrait aussi remplacer des centaines de millions d’emplois à temps plein. C’est en tout cas ce qu’affirme un nouveau rapport de la banque d’investissement Goldman Sachs.
D’après le rapport de Goldman Sachs, jusqu’à 300 millions d’emplois à temps plein dans le monde sont menacés par les avancées de l’intelligence artificielle. Une étude similaire réalisée il y a peu de temps avait permis d’établir une liste des métiers les plus concernés par les progrès de l’IA. D’ailleurs, un internaute s’est même servi de ChatGPT pour sauver la vie de son chien qui n’avait pas été correctement diagnostiqué par son vétérinaire.
L’IA menace des millions d’emplois actuels, mais pourrait en créer des nouveaux et améliorer la productivité globale
Aux États-Unis et en Europe, l’intelligence artificielle pourrait remplacer un quart des tâches de travail. En contrepartie, l’IA entraînerait aussi la création de nouveaux emplois et un boost de la productivité. Il s’agit de ce que l’on appelle l’intelligence artificielle générative, c’est-à-dire qu’elle est capable de créer du contenu identique à du contenu créé par un humain.
L’IA générative est ainsi une « avancée majeure » qui pourrait augmenter de 7 % la valeur annuelle totale des biens et des services produits dans le monde. Par exemple, le Royaume-Uni a prévu d’investir dans l’IA pour booster l’économie. « Nous voulons nous assurer que l’IA complète notre façon de travailler au Royaume-Uni, sans la perturber – en améliorant nos emplois, plutôt qu’en les supprimant », a déclaré le gouvernement britannique.
Les métiers dont les tâches quotidiennes peuvent être automatisées sont les plus à risque face aux avancées de l’intelligence artificielle. Comme le rapport le précise, cela concerne 46 % des tâches dans les emplois administratifs et 44 % des tâches dans les professions juridiques. En comparaison, seulement 6 % des tâches dans la construction et 4 % dans la maintenance peuvent être automatisées. L’intelligence artificielle menace donc principalement les emplois qui peuvent être automatisés.
Source : BBC