La bataille entre les US et les technologies chinoises continue.
Depuis de nombreuses années, les USA sont en guerre contre les technologies connectées chinoises, arguant qu’elles permettent de voler les données des citoyens américains à leur insu.
Dans cet affrontement, le premier perdant a été Huawei, le constructeur chinois de solutions réseau et de terminaux numériques (smartphones, tablettes, montres connectées, etc.). Sa cote de popularité n’est pas non plus au beau fixe en Europe.
Le marché des voitures électriques pourrait être le prochain visé par ce boycott. Il faut dire que la Chine propose de nombreux modèles, tous plus connectés les uns que les autres, et qu’ils ont tendance à être moins chers, donc très attractifs. De quoi inquiéter les USA sur le nombre de véhicules en circulation.
Pourquoi les États-Unis banniraient les véhicules électriques chinois ?
Dans un contexte froid entre les USA et la Chine, le département du Commerce Américain a annoncé, lundi 23 septembre, vouloir bannir les logiciels et matériels connectés chinois et russes présents sur les véhicules américains.
Autant dire que cela va non seulement fermer la porte aux véhicules chinois, mais aussi obliger les autres constructeurs à revoir leur copie en termes d’électronique embarquée connectée. Cela inclut les voitures autonomes et une partie des véhicules électriques.
Le département du commerce estime en effet que les technologies de communication chinoises présentent un possible danger vis-à-vis de la sécurité nationale en cette période tendue entre Washington et Pékin. Les technologies russes pourraient d’ailleurs vite se voir appliquer le même traitement. Toutefois la production russe dans ce type de domaine n’a rien à voir avec celle de la Chine.
L’administration du président Biden estime que ces technologies pourraient collecter des données à l’insu des utilisateurs, et que celles-ci pourraient être utilisées à fin de nuire au pays.
Cette interdiction pourrait entrer en vigueur pour les modèles de véhicules à partir de 2027 pour la partie logicielle et de 2030 pour la partie matérielle.