Une nouvelle étude révèle que les Tesla sont les voitures électriques qui roulent le plus sur une durée de vie de trois ans, quand les Porsche font généralement deux fois moins. L’étude révèle également que les voitures électriques roulent moins que les thermiques.
Une nouvelle étude sur les voitures électrique (VE) affirme que, malgré que les consommateurs font beaucoup moins confiance à Tesla, les propriétaires de ses véhicules sont ceux qui roulent le plus. L’essayer c’est l’adopter ?
C’est ce que montre en tous cas cette étude menée aux Etats-Unis par iSeeCars, une entreprise de recherche automobile en ligne qui aide les utilisateurs dans la vente de voitures d’occasion. Pour ce faire, iSeeCars a analysé les données de plus de 860 000 véhicules pour déterminer lesquels sont ceux qui roulent le plus et le moins.
Les Tesla gagnent haut la main cette comparaison, ses quatre modèles dépassant la moyenne des voitures électriques. La Tesla Model X, son SUV familial avec trois rangées de sièges est la voiture électrique la plus conduite, avec une moyenne de 16 700 kilomètres par an. La Porsche Taycan, concurrente directe de la Model S, est la voiture électrique qui roule le moins : avec 7 800 km par an, elle est conduite environ deux fois moins que la Model S, qui en parcourt 15 000.
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Les véhicules thermiques roulent plus que les voitures électriques
Cette étude révèle également que les voitures électriques roulent globalement moins que les voitures thermiques. En effet, une voiture électrique moyenne âgée de trois ans parcourt 14 580 km par an, soit environ 29 % de moins que les 20 530 km par an parcourus par les véhicules à essence du même âge.
“Les conducteurs de Tesla sont ceux qui se rapprochent le plus du comportement de conduite des propriétaires de voitures traditionnelles“, affirme Karl Brauer, analyste exécutif d’iSeeCars. “Sans Tesla, la moyenne des kilomètres parcourus par les conducteurs de VE passerait de 14 580 à 10 813.” Merci tonton Elon !
Karl Brauer continue : “Plusieurs facteurs contribuent à ce que les VE soient moins conduits, notamment le fait qu’ils soient couramment utilisés comme deuxième ou troisième véhicule dans un ménage, et qu’ils soient moins souvent utilisés pour des voyages, explique-t-il. Mais le facteur le plus important pourrait être l’autonomie de la batterie d’un VE et l’anxiété liée à celle-ci.”
Alors que l’interdiction de vente des voitures thermiques prendra effet dès 2035 en Europe et que les distances à franchir y sont bien inférieures qu’aux États-Unis, nul doute que les chiffres sur le vieux continent sont bien différents. La tendance montre que les Français achètent de plus en plus de voitures électriques, dopés notamment par des dispositifs comme le Bonus écologique.
Source : iSeeCar
