Les hommes utilisent l’IA comme petite amie, leur solitude amoureuse augmente

L’intelligence artificielle prend une telle place dans nos vies que certains hommes utilisent cette technologie en tant que petite amie. C’est ce que Business Insider nous apprend à travers le triste constat d’une enseignante.

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© Envato

L’intelligence artificielle a ses bons et ses mauvais aspects. Si elle permet de repérer les comportements abusifs sur le chat vocal de Call of Duty Warzone, par exemple, elle menace également l’emploi. Rien qu’en France, Onclusive a remplacé plusieurs de ses employés par l’IA. Mais un autre danger alerte : de plus en plus d’hommes s’isolent et risquent de se tourner vers des petites amies virtuelles.

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Une petite amie toujours disponible qui sait quoi dire

Lors de la rentrée scolaire, Liberty Vittert, professeure à la Olin Business School, a fait une découverte en demandant à ses étudiants les applications qu’ils plébiscitent. Parmi eux, certains ont partagé sans détour qu’ils ont une petite amie virtuelle basée sur l’intelligence artificielle. 

Selon l’enseignante, les petites amies virtuelles représentent un problème puisqu’elles permettent de « vous connecter avec une fille désirable qui vous écoute et vous aime, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 ».

Le danger est limpide : l’intelligence artificielle apprend et répond exactement ce que l’utilisateur veut entendre et ce qu’il veut voir. Pourquoi se tourner vers une vraie personne avec ses qualités et ses défauts, ses maladresses, si une machine est en mesure d’offrir le réconfort demandé ?

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63% des hommes américains sont célibataires

Toujours d’après Liberty Vittert, les petites amies basées sur l’intelligence artificielle ne font qu’augmenter la solitude, notamment présente depuis la pandémie de COVID-19. Plus précisément chez les jeunes hommes. Rien qu’aux États-Unis, 63% des hommes sont célibataires contre 34% pour les femmes. L’IA n’arrange rien et ne pousse pas les hommes à s’investir dans une relation amoureuse réelle avec ce qu’elle implique.

Ce cas n’est pas sans rappeler certains faits divers sur les dérives sociales de l’intelligence artificielle. Il y a plusieurs mois, un homme s’est suicidé et une IA en serait responsable.