Une nouvelle étude s’est penchée sur les freins des voitures et plus particulièrement sur les microparticules que le freinage produit. Potentiellement néfastes pour la santé, ces microparticules pourraient facilement être éliminées expliquent les scientifiques.
Une nouvelle étude de l’université d’Irvine en Californie (UCI) s’est penchée sur les freins des voitures. Selon les scientifiques, au moment du freinage, les freins libèrent dans l’air des microparticules qui pourraient s’avérer dangereuses pour la santé chez l’humain. Ces microparticules prolifèrent particulièrement dans les zones défavorisées et polluées, où la dépression et l’anxiété explosent.
Les auteurs de l’article admettent toutefois en savoir relativement peu sur ces particules, “bien que des données indiquent que ces particules peuvent être plus nocives pour la santé que celles sortant d’un pot d’échappement“, indique l’article sur le site de l’UCI. Une scientifique de l’université déclare : “Des résultats récents de mon laboratoire indiquent qu’elles peuvent induire un stress oxydatif“.
Une étude pour réduire la pollution aux microparticules des voitures
Ce que montre surtout l’étude, dans un article publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, c’est que cette pollution pourrait être prévenue par la simple force de l’électricité. En effet, ces particules portent une charge électrique, qui pourrait être exploitée pour réduire la pollution des véhicules.
“Nous avons découvert que jusqu’à 80 % des particules d’aérosol émises lors du freinage sont chargées électriquement, et que nombre d’entre elles sont fortement chargées“, déclare Adam Thomas, un doctorant co-auteur de l’article. Cela signifie qu’elles pourraient être facilement éliminées avant de se diffuser dans l’air. “Il suffit de les collecter à l’aide d’un précipitateur électrostatique, un dispositif qui expose les particules chargées à un champ électrique pour les balayer“, explique le scientifique.
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Les voitures électriques sont probablement moins émettrices de microparticules
Bonne nouvelle les voitures électriques sont probablement moins concernées par ce problème. Si le poids des voitures électrique aggrave la pollution au microparticule des pneus, en revanche celles-ci bénéficient du freinage régénératif. Un fait que les auteurs de l’étude semblent d’ailleurs avoir oublié en mentionnant les VE dans leur article. Certes, les voitures électriques ne sont pas exemptes de défauts pour l’environnement, mais le freinage n’en fait pas partie.
En effet, plutôt que de s’appuyer uniquement sur des disques métalliques, les voitures électriques emploient également la force du moteur directement pour freiner. Selon toute logique, cela permet de réduire la pollution au micro-particules causées par les frictions, alors que les thermiques ne disposent pas de cette technologie. L’énergie est totalement perdue en chaleur sur les patins, qui s’effritent en microparticules.
- Des scientifiques de l’Université d’Irvine se sont penchés sur les microparticules produites par le freinage des voitures.
- S’ils n’ont pas de preuves que ces microparticules sont néfastes pour la santé, ils savent comment les éliminer.
- Ces microparticules étant considérablement chargées en électricité, un simple dispositif dans le véhicule pourrait les éliminer.