Depuis 10 mois les sanctions internationales contre la Russie se sont multipliées. Le pays est, plus que jamais, isolé du reste du monde. Cependant il reste un endroit où la collaboration entre la Russie et l’Occident persiste : l’Espace.
Alors que tout est fait, depuis février 2022, pour isoler la Russie, un domaine semble faire exception à la règle : l’Espace. En effet, la collaboration entre la Russie et les Etats-Unis se poursuit, dans l’Espace (presque) comme si de rien n’était. Derniers exemples en date : le transport, via des navettes Space X et Soyouz d’astronautes Russes et Américains. Sous la combinaison spatiale, il semblerait que les passeports n’existent plus.
Aujourd’hui, alors qu’un incident menace l’intégrité d’un vaisseau Soyouz amarré à l’ISS, les responsables des programmes spatiaux américains et russes travaillent ensemble pour tenter de réparer les dégâts. Un vaisseau Russe de remplacement devrait même être acheminé vers l’ISS pour venir en aide à l’équipage. Plus tôt cette année, Vladimir Poutine a même remplacé le responsable de son programme spatial, trop critique à l’égard du travail effectué avec la NASA, par l’un de ses proches conseillers, Iouri Borissov, plus ouvert et collaboratif. Ces derniers jours, Borissov a même salué, à la suite de la fuite sur l’ISS, l’équipe américaine : « Passez le bonjour à toute l’équipe américaine, ils se sont comportés de façon très digne dans cette situation et nous ont tendu la main pour nous aider. ».
A lire : Mission DearMoon : Une star de la K-POP et plusieurs artistes pour le premier survol touristique de la Lune
Les relations entre l’Agence Spatiale Européenne et l’agence Russe sont plus compliquées
Si les relations en matière spatiales entre la Russie et l’Occident sont maintenues, certains programmes entre l’Agence Spatiale Européenne (ESA) et l’agence Russe ont, quant à eux, été annulés. Le projet Exomars, consistant à envoyer sur Mars un véhicule européen d’exploration scientifique, grâce à un transport réalisé par une fusée Russe, a par exemple été annulé en réponse aux attaques Russes en Ukraine. Le rover développé par les équipes européennes étant fini, l’ESA (European Space Agency) reste toutefois incapable d’envoyer son robot sur Mars par elle-même. Heureusement, la NASA devrait finalement envoyer le rover européen sur la planète rouge.
Source : nytimes.com