À en croire un article de la BBC, de nombreux studios indépendants (les fameux indies) préfèreraient que les joueurs piratent leurs jeux plutôt que de les acheter avec des coupons de réduction achetés sur un marché numérique tel que G2A. Selon eux, ce modèle commercial leur fait perdre plus d’argent qu’ils n’en gagnent.
L’un d’entre eux déclare ainsi sur Twitter : « je suis développeur et je n’ai aucun problème avec les pirates, car personne ne perd d’argent ou de temps. J’ai un problème avec les revendeurs de clés, car ils me coûtent du temps tout en gagnant de l’argent avec quelque chose sur lequel j’ai passé du temps ».
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Le marché gris ciblé
Les développeurs fustigent tout spécialement l’utilisation des coupons et autres codes de réduction proposés par ces marchés en ligne. G2A est à l’heure actuelle le plus gros acteur dans ce domaine, et bien évidemment, la compagnie n’est pas du tout d’accord avec les propos relayés par la BBC. Le porte-parole de la compagnie déclare ainsi : « des centaines de développeurs gagnent de l’argent en vendant leurs clés [d’activation] sur des marchés numériques tels que G2A ».
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Il ajoute par ailleurs que sa compagnie prend déjà des mesures pour lutter contre les ventes illégales. Selon G2A toujours, certains développeurs seraient responsables des ventes illégales de leurs propres jeux. Les compagnies n’hésitent pas à créer des milliers de clés d’activation à des fins marketing (cadeaux, lots, etc.), ce qui créerait un marché noir en ligne des codes d’activation.
L’argument ne convainc pas les petits studios, dont l’opinion est bien résumée par Mike Rose : « ils font du mal à notre industrie et déprécient la valeur de nos jeux […] Financièrement, le piratage nous rapporte finalement plus ».