L’orbite terrestre est encombrée de débris spatiaux. Ils s’amoncellent de plus en plus à cause des différentes missions spatiales, rendant les futures missions plus compliquées à lancer dans de bonnes conditions pour les agences spatiales et les entreprises privées.
Ce problème est loin d’être nouveau. Les scientifiques en parlent depuis des années. Tout comme à la surface de la Terre, la gestion des déchets spatiaux gravitant autour de notre planète pose un problème. C’est d’ailleurs pour cette raison que des équipes de chercheurs à travers le monde travaillent sur un moyen de récupérer ces déchets. Pour vous citer quelques exemples, nous vous présentions le Space Debris Collector en 2011 et un vaisseau recyclant les débris spatiaux était en cours de développement à Pékin en 2015.
Les débris spatiaux s’amoncellent plus qu’ils ne se détruisent
Le PDG du constructeur aérospatial Rocket Lab qui travaille sur la fusée Electron, Peter Beck, a confié à CNN que les débris spatiaux commencent à sérieusement affecter les futures missions spatiales. En effet, les agences spatiales et les entreprises privées doivent maintenant planifier et préparer leurs lancements en fonction des débris gravitant en orbite.
Le type et la taille des déchets varient grandement, mais ce sont généralement des satellites brûlés, d’anciens éléments de fusée, etc. Les débris des précédentes missions spatiales encombrent maintenant l’orbite terrestre et gênent les nouvelles missions spatiales à venir. Bien entendu, tous les débris spatiaux situés autour de la Terre finissent par retomber et sont brûlés dans l’atmosphère. Cependant, ce n’est pas assez rapide par rapport à la fréquence avec laquelle nous envoyons de nouveaux satellites et faisons décoller de nouvelles fusées. Par exemple, Starlink est capable de fabriquer 120 satellites par mois.
Enfin, la Station spatiale internationale est elle aussi affectée par le nombre croissant de débris spatiaux. En 2016, un bouclier anti-débris avait même été installé. Récemment, l’ISS a dû éviter une collision avec l’un de ces débris qui aurait pu compromettre la sécurité des astronautes à son bord. Heureusement, l’ESA a prévu la mission CleanSpace-1 en 2025 pour commencer à récupérer les débris en orbite.
Source : BGR