Les relations entre les Philippines et la Chine ne risquent pas de s’arranger de sitôt. Les débris d’une nouvelle fusée chinoise menacent de s’écraser une nouvelle fois sur le territoire philippin. Les autorités locales ont décidé de fermer un grande partie de l’espace aérien du pays.
Les relations sino-philippines ont du plomb dans l’aile. Alors qu’on a récemment appris que les relations diplomatiques entre les deux pays se sont largement détériorées ces derniers mois en raison des ambitions spatiales incontrôlées de la Chine, aujourd’hui le ciel semble s’assombrir encore plus entre les deux puissances asiatiques. En effet, alors que la Chine a lancé jeudi une nouvelle fusée Long March 3B, des restes de cette dernière retomberont sur la surface de la Terre ce week-end. Trop gros pour être entièrement brûlés, ces débris chuteront de manière totalement incontrôlée et imprévisible, vers notre planète. Selon les simulations faites, ils devraient toucher la planète bleue dans l’espace maritime philippin.
Les Philippines ont ainsi annoncé aujourd’hui, par prévention, la fermeture de son espace aérien jusqu’au lundi 2 janvier. Une mesure aux conséquences économiques et sociales importantes durant cette période de l’année en raison de l’arrivée massive de touristes pour les fêtes du nouvel an.
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La Chine et son programme spatial au cœur de plusieurs polémiques
La Chine n’apprend-elle pas de ses erreurs ? En effet, c’est une question qu’il semble légitime de se poser alors qu’un événement aux conséquences similaires avait déjà joué les troubles fêtes dans l’espace aérien européen. Le retour sur Terre imprévu d’un lanceur spatial chinois, aussi long qu’un immeuble de 9 étages, avait paralysé de la même manière l’espace aérien espagnol avant de retomber dans l’Océan Pacifique.
Il y a quelques jours, on apprenait également qu’en plus d’avoir violé certains principes du droit international en faisant chuter, dans une zone maritime appartenant aux Philippines, des débris d’une autre fusée la Chine s’était également rendue sans autorisation sur le territoire de son voisin. La patrouille militaire chinoise y avait alors récupéré illégalement les restes de son appareil en sectionnant le câble de remorquage. Le torchon brûle entre les deux puissances asiatiques.
Source : forbes.com
