Qu’ils soient naturels ou artificiels, ces paysages captés par Google Earth sont tout simplement étourdissants.
Cette fois-ci, c’est sûr, le Nevada n’en a plus pour longtemps. En tout cas, c’est que laisse penser cette cible géante qui semble être le prochain point d’attaque d’un immense rayon laser alien.
Coordonnées : 37.563936, -116.85123
Labyrinthe chanceux
C’est à Dublin, en Irelande, que le logo du pays a été représenté sous forme de labyrinthe. Enfin, le lgoo du pays, à une feuille près puisqu’il n’en a que 3. À en voir la taille sur Google Earth, on imagine bien la hauteur des buissons et on comprend pourquoi le propriétaire n’a pas eu envie de faire la dernière feuille. De quoi aisément se perdre dans les fourées
Coordonnées : 53.408405,-6.262425
Gizeh Antartica
On dit souvent que les égyptiens avaient une technologie insoupçonnée. En voilà une preuve supplémentaire ! Il serait allé jusqu’en antarctique pour construire l’une de leurs fameuses pyramides ? Il y a plus de chance que celle-ci soit naturelle. Ceux qui rend ses angles droits d’autant plus épatants.
Coordonnées :–79.977350, -81.962046
Sel de bain
Je vous l’accorde, cette mosaïque semble parfaitement adaptée au dessus d’une baignoire. Pourtant, il s’agit en fait de marais salants à Qinghai, en Chine. Comme quoi, ne pas tout normaliser avec une tailler parfaite dans l’industrie, ça peut rendre quelque chose de bien.
Coordonnées : 38.073490, 90.998652
La plus grande empreinte
Voici Fingermaze, une oeuvre de Chris Drury commandée par la ville de Brighton. Il s’agit d’une pièce terrestre moderne représentant la plus grande empreinte de doigt. Elle est réalisée avec des pierres simplement enfoncées dans le gazon.
Le Monde en un lac
Søren Poulsen, un artiste danois, a créé cette carte du monde à la main entre 1944 et 1967. Il a passé plus de 20 hivers à poser des pierres sur son lac à l’aide d’un traîneau. Lors du dégel, elles tombaient ainsi pile au bon endroit pour dessiner les contours de notre globe. D’une étendue de 5000 mètres carrés, cette oeuvre comprend des lacs miniatures, des rivières et d’autres éléments que les visiteurs peuvent découvrir à pied ou avec des mini-bateaux pour les enfants.
Land art involontaire
À première vue, ces formes aux différents tons de bleu n’ont rien de naturel et pourraient faire penser à l’œuvre d’un artiste de land art qui se serait égaré en plein milieu de ce désert. La réalité est beaucoup plus prosaïque puisque ces formes aux couleurs étonnantes que l’on peut parfaitement distinguer depuis Google Earth sont en fait un ensemble de bassins d’évaporation pour la potasse qui y est exploitée par Intrepid Potash, un des principaux producteurs de chlorure de potassium des États-Unis. Le site est situé au sud-ouest de la ville minière de Moab, dans l’Utah.
Coordonnées : 38°29’04.0″N 109°40’52.2″W
Piscine chauffée
Festival de couleurs, encore, avec cette vue Google Earth du Grand Prismatic Spring, un bassin d’eau chauffée naturellement à 70° situé dans le parc national de Yellowstone aux États-Unis. C’est une des trois plus importantes sources d’eau chaude au niveau mondial avec un diamètre d’environ 112 mètres et une profondeur d’environ 37 mètres. Ce bassin est principalement composé de soufre et d’oxyde de fer et voit remonter des entrailles de la Terre plus de 2 000 litres d’eau brûlante chaque minute.
Coordonnées : 44°31’31.8″N 110°50’17.8″W
Querelle de voisinage
Apparemment Monsieur X, résidant à Sequim dans l’État de Washington, n’apprécie pas beaucoup Monsieur Y, son voisin. Et il tient à ce que tout le monde le sache. Le message qu’il a tenu à faire passer est sans équivoque : « A hole » que l’on peut traduire aisément en français par « trou du c.. ».
Certaines vues Google Earth sont par nature éphémères, comme ce troupeau de buffles progressant dans la Kigosi Game Reserve en Tanzanie datant de plusieurs années. Le service ayant probablement jugé dommage que ses utilisateurs ne puissent pas en profiter plus longtemps n’a donc pas hésité à tricher un peu avec ce photomontage.
La plus grande rose des vents
Des roses des vents grand format peintes sur les pistes, de nombreux aéroports dans le monde en possèdent et notamment aux États-Unis grâce au travail bénévole des membres de l’association de femmes pilotes The Ninety-Nines.
Celle-ci est très particulière puisqu’elle a été dessinée il y a quelques décennies par les bâtisseurs de l’Edward Air Force Base, située dans le désert des Mojaves en Californie, sur la surface immaculée et presque sans aucun dénivelé d’un lac asséché. Mais, surtout, c’est la plus grande du monde avec ses quelques 1,2 km de diamètre …
Coordonnées :34.954087, -117.873362
Médusés !
Alors que certains tentent toujours de découvrir l’origine des « crop circle » (cercle de culture) qui surgissent régulièrement dans des champs de céréales du monde entier, avec une nette préférence pour les théories paranormales ou extraterrestres, contentons-nous d’admirer cette magnifique méduse d’un peu plus de 100 mètres de long délicatement dessinée dans un champ d’orge situé près d’Ashbury au Royaume-Uni.
Coordonnées : 51.562650, -1.605536
Kraken
On retourne en Antarctique, à une quinzaine de kilomètres au sud-ouest de l’Ile de la déception,avec cet OFNI (Objet Flottant Non Identifié) qui a mis (certains) internautes en émoi durant l’été 2016. Le Kraken, monstre célèbre issu d’une légende médiévale scandinave, s’était enfin décidé à pointer de nouveau le bout de son nez ! L’immense, et véritable, déception ne s’est pas faite attendre lorsque très peu de temps après quelques spécialistes de la région ont très sobrement mis un nom sur cette apparition : « Sail Rock », un rocher d’origine volcanique émergent à une trentaine de mètres au-dessus de la mer.
Coordonnées : -63.048067, -60.959116
Ile flottante
Pour certains, El Ojo de Otamendi est un mystère de la nature récemment révélé au grand jour justifiant une expédition multidisciplinaire (scientifiques, ufologistes, spécialistes des phénomènes paranormaux…) financée via Kickstarter. La campagne de financement n’a pas eu le succès escompté (c’est étrange) mais de nombreuses questions subsistent au sujet de cette « ile flottante » située au sud-est de Campana, une ville de la province de Buenos Aires. Car en plus d’être presque parfaitement ronde, elle bouge. Lentement, mais immuablement au fil des ans. On n’en sait pas beaucoup pour le moment si ce n’est qu’étant situé dans une région très humide et marécageuse, « l’œil » pourrait n’être tout simplement qu’un conglomérat relativement dense de plantes aquatiques évoluant au grès des vents.
Coordonnées :-34.251992, -58.829689
Land Art au Bahreïn
Ces étonnantes figures en forme de poissons et de croissants composent une partie du complexe immobilier Durrat Al Bahrain situé au sud-est de l’ile de Bahreïn. Une quinzaine d’iles et de presqu’iles recouvrent une surface d’environ 21 km2.
Coordonnées : 25.844363, 50.603442
Batman japonais
Le célèbre homme chauve-souris ne se cache plus au fin fond de sa Batcave, dissimulée sous son vieux manoir. On a retrouvé la trace de Batman sur l’île d’Okinawa, au Japon. Un énorme symbole recouvre en effet le sol de la ville d’Okinawa, indiquant un potentiel repère de Batman. À moins que ce ne soit un appel au secours désespéré de l’un des habitants à destination du chevalier noir ?
Coordonnées : 26.357896, 127.783809
Sultan le poney
En Angleterre, dans la petite ville de Ystrad Mynach, on peut apercevoir depuis le ciel une impressionnante sculpture naturelle représentant un cheval. L’oeuvre de 200 mètres réalisée par l’artiste Mick Petts, à l’aide de charbon de de schiste, a rapidement été surnommée Sultan par les habitants. Il s’agit en réalité d’un hommage à un poney qui travaillait au fond d’une mine de charbon, comme c’était souvent le cas au Pays de Galles.
Coordonnées : 51°39’03.1″N 3°15’22.3″W
Un église en petite forme
Une église de la Science Chrétienne ressemble à s’y méprendre à un pénis géant. Vu du ciel, aucun doute, ce lieu de culte de Dixon (Illinois) a une forme architecturale phallique. Ce n’est pas par hasard que le bâtiment adopte cette courbure subjective. Lors de sa construction, la Science Chrétienne voulait préserver un chêne qui se tenait sur le chantier. Pour ce faire, il a donc été contourné, donnant une forme licencieuse à l’église. Avec Google Earth, Internet s’est rapidement emparé de ce fait divers, blaguant joyeusement. Il en fallait plus pour la Science Chrétienne qui a joué le jeu sur sa page Facebook en postant « grande feuille de vigne à venir. » Rien qu’une plaisanterie puisqu’aucun travaux ne seront réalisés pour transformer la forme de l’église de Dixon.
The Boneyard
Voici le lieu connu sous le nom de « The Boneyard ». C’est là que viennent mourir les avions de l’armée de l’air américaine (USAF). Située juste à l’extérieur de la base aérienne Davis-Monthan de Tucson (Arizona), elle regroupe 4000 appareils de l’avion-école au gros porteur en passant par des modèles de chasse. Ces avions représentent un joli pactole abandonné par les États-Unis. Pour exemple, on y repère distinctement des bombardiers B-52 dont le coût de production s’élevait à 50 millions de dollars pièce. Des F-14 Tomcat reposent non loin. Pour eux, c’est 38 millions de dollars par appareil. Stockée dans le désert de Mojave, cette flotte vertigineuse profite d’un climat sec et aride qui permet de préserver ses structures de la corrosion. Certains avions sont conservés à long terme, d’autres sont juste de passage. Une autre partie du stock est destiné aux pièces détachées et une dernière à la revente à des puissances alliées.
Le Chili aime le Coca
Depuis que l’on sait que Google diffuse publiquement des photos de la Terre prises depuis le ciel, il n’est pas étonnant que certains aient tenté d’utiliser cela comme un support publicitaire. Coca-Cola en fait partie, mais c’est pourtant un hasard. La marque a en effet fait tracer dans les années 80 son logo dans le sol du désert chilien, afin de célébrer ses 100 ans. Elle a été réalisée à l’aide de plus de 70 000 bouteilles vides, et a été mises à jour dernièrement pour les 125 ans de Coca-Cola.
La guitare est en bois, mais l’inverse, ça marche aussi
Voici un géoglyphe que les mélomanes ne renieront pas. Cette guitare dessinée dans un champ est en fait constituée d’arbres et de plantes en tout genre. Elle se situe dans la Province de Córdoba, en Argentine. Et ça tombe plutôt bien, car Cordoba est aussi le nom donné à une marque d’instruments de musique, spécialisée dans le flamenco et les guitares classiques. La meilleure campagne virale dont peut rêver un publicitaire, en somme.
Coordonnées : -33.867886, -63.987