Grâce à de grands films comme Star Wars, Star Trek, Blade Runner, 2001 ou encore Metropolis, la science-fiction a acquis ses lettres de noblesse. Voici une sélection pleinement subjective (mais totalement assumée) des plus grands films de SF.
Rogue One (2016)
Les vrais fans de Star Wars vous diront que les épisodes 4 et 5 sont indubitablement les meilleurs de la saga. Mais ils ajouteront que Rogue One, cet épisode « 3.5 », est aussi très bon et qu’il mérite de figurer au panthéon des films de SF. Et ils auront raison, car cette oeuvre a vraiment tout pour plaire. Son histoire commence une quinzaine d’années avant les événements de l’épisode IV. Un homme et sa famille sont pourchassés par l’Empire pour construire la future Étoile de la mort. La petite fille, qui assiste ce jour-là à l’enlèvement de son père et la mort de sa mère, va être recueillie par une faction rebelle, mais s’en trouvera séparée des années plus tard. Adulte, son passé ressurgit et la jeune Jyn Erso va alors être officiellement recrutée par les Rebelles pour combattre le terrible Orson Krennic, sur le point de finaliser l’Étoile de la mort.
Mad Max Fury Road (2015)
Qui aurait pu parier que 20 ans après son dernier Mad Max, George Miller relancerait la saga avec un nouveau chef d’œuvre ?
Si le scenario tient sur une feuille de PQ, le reste du long-métrage de 2015 est un bijou de film d’action. Son univers post-apocalyptique hyper léché n’a d’égal que la ferveur de ses courses poursuites. Et que dire de ses personnages creusés et cohérents particulièrement bien incarnés par Charlize Theron et Tom Hardy ? Il y a de la démesure dans chaque scène de ce Mad Max Fury Road, et franchement pas grand-chose à couper. Si vous n’avez pas encore vu Mad Max Fury Road vous n’avez peut-être pas raté votre vie, juste votre culture ciné.
Interstellar (2014)
Dans un avenir proche, un ancien pilote de la NASA, aujourd’hui reconverti en agriculteur, vit avec sa famille en joignant difficilement les deux bouts. Un jour, sa fille reçoit la visite de ce qu’elle pense être un fantôme. Il s’agit en réalité d’un être qui tente de communiquer avec elle et qui lui indique les coordonnées d’un endroit où elle et son père doivent se rendre. Ils découvrent une ancienne base de la NASA, dans laquelle des expériences « cosmiques » sont menées.
Les Gardiens de la Galaxie (2014)
Un contrebandier du nom de Peter Quill dérobe un jour un étrange artefact. Il est poursuivi par une horde d’extraterrestres, qui engagent la redoutable Gamora pour retrouver le voleur et son butin. D’autres mercenaires (un arbre qui parle et un raton laveur humanoïde) tentent également de retrouver Peter Quill… Sauf tout ce petit monde va vite se retrouver en prison. Pour s’en libérer, ils vont devoir s’unir à Drax le Destructeur, et devenir les Gardiens de la Galaxie.
Œuvre issue des studios Marvel, davantage habitués aux films de super-héros qu’aux films de SF se déroulant dans l’espace, Les Gardiens de la Galaxie est une réussite sur toute la ligne. Le film se veut drôle, très bien rythmé, complètement barré, superbement interprété… Bref, ce ne sont certainement pas les superlatifs qui manquent. Un vrai film de SF comme on aimerait en voir plus souvent de la part de Disney/Marvel.
Star Trek (2009)
Voilà un film dans la plus pure tradition du genre SF. Pourtant, les premières minutes de Star Trek ne présentent pas un monde high tech, mais pourraient correspondre à n’importe quel film se situant à notre époque. Mais ne vous y trompez pas : Star Trek dépeint bien un univers futuriste, avec sa technologie avant-gardiste, ses voyages aux confins de la galaxie, ses extraterrestres, etc. On y découvre un Capitaine Kirk grandissant, qui se lie d’amitié avec un certain Vulcain… appelé Spock. Le film de 2009 dont il est question ici, se déroule dans un univers parallèle par rapport à la fameuse série TV des années 60. C’est ici que tout se met en place et on connaît enfin les origines alternatives des personnages les plus emblématiques de l’univers Star Trek.
Minority Report (2002)
Ce film de 2002 fait encore référence en matière de SF, notamment pour les étonnants gadgets technologiques de Tom Cruise… gadgets qui tendent à faire irruption aujourd’hui dans notre quotidien ! Minority Report se déroule en 2054, à une époque où des mutants sont capables de prévoir les crimes. Le héros est chargé d’interpréter et de prévenir les crimes en question, jusqu’au jour où il se rend compte qu’il va se retrouver lui-même au cœur d’une tentative d’assassinat. Probablement l’un des meilleurs rôle de Tom Cruise… ?
Matrix (1999)
Près de 20 ans après sa sortie, Matrix reste un incontournable du genre SF. Matrix nous plonge dans un univers fantasmé par des êtres humains, pris au piège de leur propre technologie informatique. Le personnage de Néo, incarné par Keanu Reeves, se rend compte un jour que l’univers dans lequel il vit n’est pas réel, et qu’il doit tout faire pour s’en échapper. Misant à fond sur la débauche d’effets spéciaux et de combats spectaculaires, Matrix donnera lieu à deux suites dispensables, qui tenteront d’expliquer ce monde si particulier où tous les êtres sont connectés à des ordinateurs, et de clore ainsi l’intrigue. Mais le premier volet se suffit à lui-même, et si l’on ne devait retenir qu’un film de SF sur ces 20 dernières années, ce serait sans doute celui-là.
Bienvenue à Gattaca (1998)
Plutôt que de miser tout son capital sur les effets spéciaux ou les pirouettes futuristes, ce film de SF se targue d’un scénario imparable et d’une tension de plus en plus haletante. L’histoire de Gattaca se déroule dans un futur pas si lointain : les gamètes des hommes et des femmes sont “triés” afin de déterminer lesquels procréeront les meilleurs enfants. Cette sélection ne laisse que très peu de place au hasard et aux rencontres, tout étant calculé au millimètre près par une société avide de perfection. C’est dans ce contexte que le jeu Vincent Freeman, incarné par Ethan Hawke, va tenter de se frayer un chemin dans la “haute société” et devenir astronaute, en se faisant passer pour quelqu’un d’autre, et qu’il rencontrera par la même occasion la belle Irène Cassini, interprétée par Uma Thurman…
L’armée des 12 singes (1996)
Finalement, Bruce Willis semble être coutumier des films de SF. Avant Looper (2012), Clones (2009) ou encore Le cinquième élément (1997), il y a surtout eu L’armée des 12 singes. Notre baroudeur préféré se retrouve plongé dans une intrigue temporelle et doit recueillir autant d’informations que possible sur une menace qui va plonger l’humanité dans une ère glacière. Si le film ne dispose pas d’une pléthore d’effets spéciaux, il repose néanmoins sur l’un des éléments les plus incontournables en matière de SF : une machine à voyager dans le temps. Plus de 20 ans après sa sortie, et malgré de nombreuses tentatives d’imitatives, le film de Terry Gilliam reste un incontournable du genre. A voir et à revoir sans modération.
Stargate : la porte des étoiles (1995)
L’histoire de Stargate commence en 1928, à une époque où des archéologues mettent à jour des ruines égyptiennes et découvrent une bien étrange machine : la porte des étoiles. Mais il faudra attendre le début des années 90 pour qu’un petit génie parvienne à la faire fonctionner, afin de se rendre sur une autre planète avec toute une équipe. Ils y rencontreront un autre peuple, dirigé par les Goa’uld, qu’ils devront affronter. Si l’univers de Stargate regorge d’éléments de SF, ils proviennent surtout de l’autre monde visité par l’équipe de Jack O’Neill. Les pauvres terriens que nous sommes en sont restés à l’âge de pierre, ou presque. Le succès du film a été tel, qu’il a donné lieu à plusieurs séries TV : Stargate SG-1, Stargate Atlantis, Stargate Universe, et Stargate Infinity (série d’animation).
Terminator 2 : le jugement dernier (1991)
“I’ll be back”: il l’avait promis, et il l’a fait. Sorti en 1984, le premier volet de Terminator mettait en scène un Arnold Schwarzenegger prêt à tout pour tuer Sarah Connor. Arnold, qui incarne dans ce film un robot venu du futur, finira par être broyé. Quelques années plus tard, Terminator revient dans un deuxième volet, dans lequel sa mission a complètement changé. Cette fois, il doit sauver le fils de Sarah Connor, et faire face à une machine bien plus évoluée que lui. Terminator 2, c’est surtout l’apparition d’effets spéciaux “crédibles” et calculés par ordinateur. Mine de rien, le film va lancer un pavé dans la marre des effets spéciaux au cinéma, et il faudra attendre Matrix pour qu’une seconde révolution visuelle voie le jour.
Total Recall (1990)
Même s’il n’est pas abonné au genre, Arnold Schwarzenegger semble se sentir bien à l’aise dans les films de SF. Il faut bien avouer que sous ses allures de gros durs, Arnold maîtrise à la perfection le sens de l’humour et que les dialogues toujours très débridés de ce genre de film de SF lui vont comme un gant. Total Recall reprend la trame scénaristique d’une nouvelle de Philip K. Dick, publiée en 1966. Le héros du film, Douglas Quaid, se fait implanter des souvenirs, afin de se procurer une vie un peu meilleure. Mais l’affaire tourne court, et Douglas se réveille avec des souvenirs qu’il pense être les bons, et qui auraient été effacés il y a bien longtemps. Il se retrouve pris dans un complot qui l’entraîne sur Mars et l’amènera à rencontrer (ou retrouver) son amour de toujours, Melina.
Retour vers le futur II (1989)
Après un premier succès en 1985, Marty McFly est de retour quatre ans plus tard, toujours au volant de sa DeLorean qui voyage dans le temps. Cette fois, plutôt que de retourner dans le passé afin d’y rencontrer ses parents, il plonge dans le futur. Il doit empêcher son futur fils de commettre irréparable : ce qui semble au départ une mission de routine tourne vite à la catastrophe, car en voyageant ainsi dans le temps, il permet à son ennemi Biff Tannen de découvrir son secret. Lequel va s’empresser à son tour de changer le cours du temps en sa faveur. Retour vers le futur II, dont l’action se déroule en 2015, fourmille de trouvailles technologiques, qui ont encore de quoi faire rêver. Qui n’a jamais imaginé surfer sur un skateboard volant ?
Robocop (1988)
Sans mentionner d’année exacte, Robocop se déroule dans un futur proche par rapport à la date de sortie du film. On peut donc imaginer que l’action se passe à la fin des années 90. Et le monde dépeint ici est loin d’être fleurissant. La ville de Detroit est en effet la proie à la pire vague de criminalité qu’elle a connue, et lors d’une mission, l’un de ses policiers est mortellement blessé. Il est alors réanimé et transformé en un robot, doté d’une force surhumaine et armé jusqu’aux dents. En théorie, tout devrait bien se passer puisque tout souvenir de son ancienne vie a été effacé… sauf que notre héros finit par se remémorer certains détails de son assassinat, et qu’il n’aura de cesse de chercher les criminels, et de renouer avec sa famille.
Blade Runner (1982)
Avant Matrix ou même Terminator 2, il y a eu d’autres films cultes en matière de SF. Blade Runner en fait partie, et pourtant, le film était plutôt mal engagé. En 1982, Blade Runner fait un véritable flop dans sa patrie d’origine, les États-Unis. Il faut dire que le film aborde la SF sous un aspect très pessimiste, et qu’il remet en cause certaines des valeurs sociales de l’époque. Le film est en fait l’adaptation du roman Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? de Philip K. Dick, qui a décidément beaucoup inspiré les réalisateurs de SF. L’histoire commence en 2019 (on y presque !) et des androïdes sont chargés des tâches les plus ingrates. On les appelle les Répliquants, et ils sont surveillés par les Blade Runners, des policiers surentraînés chargés de faire respecter la loi. Jusqu’au jour où l’un d’entre eux commence à prendre leur défense…
Mad Max (1982)
Mad Max, c’est l’histoire d’un film australien qui a connu un succès retentissant à la fin des années 70 et qui a permis de propulser la carrière d’un très jeune Mel Gibson, âgé alors de seulement 23 ans. Mad Max, c’est aussi un film précurseur, puisqu’il est le premier à assumer totalement le monde post-apocalyptique qu’il dépeint. Le scénario relate les aventures d’un policier, appelé Max Rockatansky, qui veut venger l’assassinat de sa famille dans un monde où le pétrole dicte ses règles et où les hommes sont prêts à tout pour l’obtenir. Dans ce film, pas de gadget, pas de vaisseau spatial, et encore moins d’alien. Et pourtant, Mad Max est un vrai film de SF, mélangeant habillement tensions extrêmes et visions très négatives du futur de l’humanité.
Star Wars V : L’empire contre-attaque (1980)
Si Star Wars a marqué de son empreinte indélébile le genre SF, l’épisode V reste sans aucun doute le meilleur de la saga, n’en déplaise aux fans purs et durs de l’épisode IV. S’il fallait résumer en quelques mots le scénario de L’empire contre-attaque, on pourrait dire qu’il s’agit d’une énième bataille entre les forces du bien et celles du mal, laquelle se déroule entre différentes races extraterrestres et à des milliers d’années-lumière de la Terre. Mais on serait finalement bien en dessous de la vérité, car Star Wars, c’est surtout le plus grand univers de la SF jamais créé, dont l’histoire complète se déroule sur plusieurs millénaires et compte des centaines de protagonistes, tous plus importants les uns que les autres. En attendant que l’épisode VII ne sorte, lequel est prévu pour 2015, revoir L’empire contre-attaque reste toujours un grand moment, tant le film n’a rien perdu de sa superbe.
Alien, le huitième passage (1979)
Il y a un intrus à bord du Nostromo, ce remorqueur spatial du XXIIe siècle. Et il a de quoi effrayer même les plus aguerris en matière de films d’horreur. Car c’est là tout l’intérêt d’Alien, premier du nom : mélanger à la fois science-fiction et séquences au suspense insoutenable. Ellen Ripley, incarnée par Sigourney Weaver, doit affronter un extraterrestre sanguinaire avec les quelques hommes de son équipage. Le problème, c’est que l’alien en question se cache quelque part sur le vaisseau, et qu’on ne le voit presque jamais tout au long des deux heures que dure le film. Trois suites verront le jour, mais malgré leurs nombreuses qualités, ne dépasseront jamais la version originale. A voir dans le noir absolu pour un maximum de sensations.
La Planète des Singes (1968)
La planète des singes est une libre adaptation d’un roman de Pierre Boulle. L’histoire commence en 1972 : une navette spatiale décolle avec quatre astronautes à son bord. Elle s’échoue un an et demi plus tard sur une planète totalement inconnue, en plein désert. Les survivants du crash vont devoir se familiariser avec ce nouveau monde, et découvriront qu’il est dominé par les singes, tandis que les hommes sont réduits à l’état sauvage et considérés comme des esclaves. Le film, manquant de budget, n’a pas pu reprendre le côté futuriste de la ville simiesque, et de nombreux événements changent par rapport à l’œuvre originale sur papier. Mais il n’en reste pas moins l’un des ténors du genre SF, il va sans dire.
2001 L’odyssée de l’espace (1968)
Une sélection de films de SF sans parler de 2001 L’odyssée de l’espace ? Ce ne serait pas une vraie sélection. Tout comme le film La Planète des singes, évoqué précédemment, ce film s’inspire d’une œuvre romanesque. En l’occurrence, il s’agit ici de la nouvelle La Sentinelle d’Arthur C. Clarke. Difficile de résumer ce film en quelques lignes seulement, tant son scénario est complexe. L’histoire se déroule sur plusieurs millénaires, mais c’est surtout en 2001 que tout se joue : les occupants du vaisseau Discovery One sont aux prises avec l’ordinateur de bord, doté d’une véritable intelligence artificielle, et qui tente de les éradiquer un à un. Mais derrière cette “rébellion” informatique se cache surtout un message, qui trouve son explication dans les autres époques présentées dans ce film. A l’époque, les auteurs de SF laissaient une très large place à la réflexion…
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