Le site de l’Assemblée nationale en panne suite à une attaque de pirates russes

Des pirates russes ont inondé le site de l’Assemblée nationale de connexions. Une attaque par déni de service qui a provoqué la mise en maintenance forcée du site. Le site du Sénat a également été visé par les hackers du collectif NoName057 qui ont revendiqué l’assaut.

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Ce lundi, un drôle de message trônait sur le site de l’Assemblée nationale. “Le site est actuellement en maintenance”, pouvait-on lire sur l’interface. il ne s’agissait toutefois en rien d’une opération de routine. Cette maintenance forcée était visiblement la conséquence d’une attaque par déni de service perpétrée par un collectif de pirates russes, révèle Numerama.

Les pirates pro-Kremlin de NoName057 ont revendiqué l’assaut dans un message posté sur leur canal Telegram. Leur choix s’est porté cette fois-ci sur la France “où les protestations contre Macron, qui a décidé de se moquer des Français et continue de satisfaire les néo-nazis ukrainiens, sont toujours aussi vives”, peut-on lire dans leur communiqué. On retrouve ici les éléments de langage de Moscou qui brandit son projet de “dénazification” pour justifier l’invasion de l’Ukraine.

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Le site de l’Assemblée nationale victime d’une attaque par déni de service

Le site Internet du Sénat a également été touché. Outre des ralentissements, aucun problème particulier n’a été constaté ce lundi. Le site de l’Assemblée nationale est quant à lui enfin sorti de son endormissement forcé, comme nous avons pu le constater en fin de journée. Les données des parlementaires et le fonctionnement du site n’ont pas été impactés par l’attaque, assure l’Assemblée dans un communiqué.

Pour rappel, les attaque DDoS consistent à inonder de connexions les serveurs d’un site afin de les mettre hors-service. Elles cherchent surtout à diffuser un message fort plutôt que de faire des dégâts conséquents sur l’architecture des plateformes. Bloquer l’accès aux internautes pendant un laps de temps permet ainsi aux pirates de mettre la lumière sur leurs revendications (et leur propagande).

L’armée numérique de Poutine s’est rapidement mise en marche à la suite de l’invasion de l’Ukraine. Microsoft dénonçait notamment en juin dernier les piratages réussis perpétrés par la Russie contre des alliés de l’Ukraine.