Nombre de fans ont été impressionnés par un nouveau morceau de Drake et The Weeknd qui aurait fuité sur les réseaux sociaux. Celui-ci a déjà été écouté des millions de fois. Problème, la collaboration était factice : la chanson avait été générée par l’intelligence artificielle.
À l’heure de l’intelligence artificielle, il faut redoubler de vigilance. Les images générées par l’IA qui pullulent sur les réseaux sociaux risquent notamment de vous induire en erreur. Les devoirs de vos élèves n’ont pas forcément été écrits par eux. Et les chansons de vos artistes fétiches ne sont pas toujours de leur fait…
Un morceau mettant en vedette les voix de Drake et The Weeknd a fait un carton ces dernières heures. Intitulé “Heart on My Sleeve”, il a notamment récolté plus de 250 000 écoutes sur Spotify et 10 millions de vues sur TikTok. Sauf que les deux artistes n’ont rien à voir avec cette création qui a été conçue par un certain Ghostwriter 977 avec l’aide de l’IA.
L’intelligence artificielle génère un nouveau morceau Drake et The Weeknd
Nombre de fans ont été médusés d’apprendre l’information alors qu’ils avaient déjà adopté le son dans leur playlist. Malgré les voix parfois brouillées et la qualité perfectible du morceau factice, ils n’y avaient vu que du feu, pensant qu’il s’agissait d’un leak. D’autant que Drake et The Weeknd avaient déjà collaboré ensemble par le passé.
“Nous sommes vraiment dans une nouvelle ère. Je ne peux même plus dire ce qui est légitime ou faux”, estime un internaute sur Twitter. “C’est le premier exemple de musique générée par l’IA qui m’a vraiment impressionné”, observe de son côté Mckay Wrigley, un développeur spécialisé dans l’IA.
Le rappeur et le chanteur n’ont pas (encore) commenté cette nouvelle entourloupe qui nous rappelle à quel point les générateurs s’améliorent de jour en jour. Ce qui provoque de sérieux problèmes en matière de droits d’auteur.“Nous avons une responsabilité morale et commerciale envers nos artistes de faire en sorte d’empêcher l’utilisation non autorisée de leur musique et d’empêcher les plateformes d’intégrer du contenu qui viole les droits d’auteur”, reconnaît un porte-parole d’Universal Music Group.