Le gouvernement américain et la communauté scientifique s’organisent et accélèrent la recherche sur les OVNIS

Le gouvernement américain confirme son plus haut intérêt pour les OVNIS par la création d’un bureau officiel de recherche. De son côté, la communauté scientifique s’organise.

Le nouveau bureau au sein du Pentagone, appelé Airborne Object Identification and Management Synchronization Group a commencé sa mise en place début 2022. Il sera chargé de fournir un éventail complet de renseignements, ainsi que des évaluations scientifiques et techniques, liées aux UAP (phénomènes aériens non identifiés). Il est la preuve d’un regain d’intérêt des Américains pour ces phénomènes bien réels.

Un OVNI capturé en vidéo par un avion de la marine américaine - Crédits : U.S. Navy
Un OVNI capturé en vidéo par un avion de la marine américaine – Crédits : U.S. Navy

« Nos efforts de sécurité nationale reposent sur la suprématie aérienne et ces phénomènes représentent un défi pour notre domination », a déclaré la sénatrice Kirsten Gillibrand, qui aurait dirigé cette nouvelle mesure gouvernementale. Elle est entièrement convaincue que « les États-Unis ont besoin d’un effort coordonné pour prendre le contrôle et comprendre si ces phénomènes aériens appartiennent à un gouvernement étranger ou à autre chose. » Si une grande partie de ces explorations seront tenues secrètes (à la grande déception des passionnés du sujet), il y a déjà un effort concerté pour construire du matériel de repérage d’UAP et pour décider où il sera stationné.

Le projet Galileo

Du côté du domaine public, il y a le projet Galileo. Sa première tâche consistera à identifier la nature d’objets interstellaires qui ne ressemblent pas à des comètes ou à des astéroïdes, comme Oumuamua, le premier objet interstellaire découvert par l’homme. Une deuxième branche du projet ciblera aussi les UAP/OVNIS, qui intéressent tant le gouvernement américain.

L’équipe de recherche Galileo comprend plus de 100 scientifiques qui prévoient d’assembler le premier système de télescope du projet sur le toit de l’observatoire du Harvard College au printemps 2022.

A lire aussi : Un avion-espion a détecté un OVNI en forme de canard en plastique volant à 320 km/h

« L’effort pour détecter, suivre et mesurer le phénomène OVNI sur le terrain, en temps réel, est récemment entré dans une nouvelle phase », a déclaré Rodeghier directeur scientifique du centre de recherche sur les UFO (OVNI) de Chicago. « La technologie s’est améliorée, les outils logiciels se sont améliorés et l’intérêt actuel pour les ovnis a attiré de nouveaux professionnels qualifiés ».

« Bien que l’on ne puisse pas prédire dans combien de temps nous acquerrons de nouvelles connaissances fondamentales sur les UAP/OVNIS, je pense que ces efforts sont très susceptibles de réussir et de placer la recherche sur les ovnis sur une nouvelle base de données physiques fiables », a ajouté Rodeghier. « Et en conséquence, nous aurons encore plus de preuves que le phénomène OVNI est réel et peut être étudié scientifiquement. »

A voir aussi > OVNI : un « donut volant » est photographié en Suisse et on ne trouve pas d’explication

Ainsi, si la plupart des observations d’OVNIS trouvent majoritairement des explications rationnelles, il reste néanmoins une certaine proportion absolument inexpliquée. Depuis la généralisation des smartphones et la déclassification de certains dossiers américains, le sujet n’est plus du tout farfelu. Il est même très sérieux au point d’inquiéter certains gouvernements.

« Si tout va bien, réduire davantage la stigmatisation signifiera également que davantage de scientifiques et d’universitaires continueront à participer à la conversation sans crainte de représailles ou de honte sur leur programme de recherche existant, ce qui ne peut que contribuer à faire progresser nos connaissances plus loin et plus rapidement ».

Source : Space