La vignette Crit’Air est encore une fois utilisée dans le cadre d’une campagne de phishing. Avec le passage à la nouvelle année 2024, les arnaqueurs exploitent la confusion qui peut exister avec l’entrée en vigueur de nouvelles réglementations pour envoyer leurs messages frauduleux.
Comme le rapportent nos confrères de Tech&Co chez BFM-TV, une nouvelle campagne de mails frauduleux circule actuellement. Dans ce message qui reproduit fidèlement la charte graphique du gouvernement, les arnaqueurs invitent les destinataires à commander une nouvelle vignette Crit’Air en suivant un lien. L’URL redirige vers un site où il serait soit-disant possible d’obtenir la certification.
Évidemment, il s’agit là d’un site frauduleux où la victime est invitée à entrer ses détails bancaires, ses informations personnelles ou encore son adresse mail. Les pirates peuvent ensuite exploiter ces données pour du chantage, les revendre… Mais certains détails trahissent l’arnaque, comme l’adresse de correspondance : 246, avenue de l’Environnement 75007 Paris. Le lieu idéal pour y placer le ministère de la transition écologique !
Des campagnes de phishing à la vignette Crit’Air à répétition
Les arnaqueurs surfent habilement sur le passage à 2024, synonyme d’entrée en application de certaines réglementations. Nul n’est censé ignorer la loi, pourtant nombreux sont les automobilistes qui ne savent pas comment et à quel prix obtenir la Vignette Crit’ Air. Ce certificat permet de reconnaître les véhicules autorisés à circuler dans les zone à faibles émissions mobilités. Lancé en 2019, ce dispositif visant à lutter contre la pollution de l’air entrera en vigueur cette année dans 5 agglomérations de plus de 150 000 habitants.
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Ce n’est pas la première fois qu’une arnaque à la vignette Crit’Air circule. Le gouvernement signale depuis un moment que des tentatives de phishing par SMS et par mail sont diffusés concernant la certification. En 2022, l’un de ces message indiquait que le destinataire n’étant pas muni de la vignette pour l’année en cours, qu’il devait obligatoirement la renouveler sous 48h, sans quoi il serait frappé d’une contravention. Visiblement, ce sont plutôt les arnaqueurs qui ont du mal à se renouveler.
Dans notre société ultra-connectée, le phishing continue son mode opératoire bien rôdé. Les malfrats se font passer pour une entité officielle dans un message alarmant. L’objectif est bien sûr de faire cliquer le destinataire le plus rapidement possible : ainsi, la victime ne prend pas le temps de réfléchir.
Rappelons-le, si une urgence existe, l’organisation appellera par téléphone et si nécessaire enverra un courrier recommandé avec avis de réception. Nul raison de s’alarmer pour un SMS ou un courriel.
Source : Tech&Co