Depuis son lancement, la sonde Parker Solar Probe continue de dévoiler les mystères de Vénus en offrant pour la première fois un cliché de son anneau de poussière orbital.
Lancée à la conquête de Vénus en août 2018, la sonde Parker Solar Probe continue de dévoiler les nombreux secrets de la planète. Dernière image en date : un aperçu complet de l’anneau de poussière orbital. Composé de microscopiques particules, cet anneau circule autour du soleil, le long de l’orbite de Vénus. De précédentes missions avaient déjà fait état du phénomène, mais c’est la première fois qu’un cliché permet d’admirer l’anneau dans toute sa portée. En février dernier, la sonde avait déjà pu envoyer une image de la surface de la planète, malgré les épais nuages qui l’entourent pour mieux la préserver.
Avec son instrument WISPR, la sonde parvient à percer de nombreuses données, notamment grâce à sa sensibilité aux émissions thermiques. Cet outil avait déjà réussi à mettre en exergue une large étendue brune au centre de Vénus, baptisée Aphrodite Terra.
L’anneau orbital dévoile ses secrets
En traitant les images envoyées par la sonde, les scientifiques sont parvenus à extraire une image complète de l’anneau orbital. En analysant le cliché, les chercheurs estiment ainsi que la poussière enveloppant l’orbite de Vénus est bien plus dense que dans les régions limitrophes. Il est d’ailleurs possible de lire un compte rendu analytique complet dans le Journal Astrophysique du 7 avril dernier. Les poussières mises en exergue sont chargées de particules mesurant moins de 0,1 mm, provenant d’astéroïdes ou de comètes.
La sonde a également permis de montrer un manteau lumineux dessinant les contours de Vénus. Cette lueur est en réalité fabriquée par des atomes d’oxygène présents dans la haute atmosphère. En s’associant, ils forment des molécules dessinant cette étrange bande réfléchissante.
Ce n’est pas l’anneau qui interpelle les scientifiques, mais la poussière elle-même. En effet, celle qui compose le système solaire est toujours étudiée, car elle n’est en rien une science exacte. En effet, de récentes recherches ont démontré que les tempêtes sur Mars pourraient être la source même de la poussière présente près du soleil. Cette poussière spatiale pourrait également être un constituant des étoiles et des planètes.
Parker Solar Probe continue son périple et devrait dévoiler encore de nombreux clichés inédits. Dans le même temps, les chercheurs poursuivent une analyse poussée pour étayer leurs conclusions. Mais quelque chose nous dit que Vénus garde en son sein de très nombreux secrets.
Source : Phys.org
Une zone de la Voie Lactée qu’on pensait vide est en fait remplie d’étoiles sur le point d’exploser