Le cercueil d’Elizabeth II a été exposé dans le Westminster Hall pendant plusieurs jours afin que les Britanniques rendent hommage à leur monarque décédée. Des images satellites montrent l’étendue de l’immense file d’attente vue de l’espace.
Aux premières heures de ce lundi, le cercueil d’Elizabeth II a quitté Westminster Hall en vue des funérailles. Il s’y trouvait depuis mercredi dernier afin de permettre aux citoyens britanniques d’adresser un ultime hommage à leur reine défunte à l’âge de 96 ans. Pendant plusieurs jours, une foule immense d’anonymes s’est agglutinée sans discontinuer aux abords du bâtiment. Une file d’attente qu’il était possible de suivre en direct.
Certains ont attendu de longues heures pour pouvoir dire adieu à la reine. Un tel rassemblement de personnes n’a pas échappé aux satellites de Maxar Technologies. L’entreprise vient de dévoiler quelques photos montrant l’étendue impressionnante de la file d’attente. Les images ont été capturées dimanche 18 septembre avec la complicité du satellite WorldView-3. Elles montrent une partie de la foule faisant la queue près du Palais de Westminster et autour de Buckingham Palace. Regardez :
Une foule d’anonymes pour dire au revoir à la reine
Comme le détaille la BBC, le temps d’attente pouvait dépasser les 24 heures à certains moments. La longueur maximale de la file d’attente était de 16 km – 11 km de Westminster à Southwark et une queue en zigzag de 5 km à Southwark Park. Dans la nuit de dimanche à lundi, son accès a été fermé. Les personnes dans la file d’attente étaient équipés de bracelets de couleur afin de pouvoir partir se sustenter ou aller aux toilettes, puis revenir.
Les personnes qui faisaient la queue ont été priées de ne pas tenter de réserver une place pour quelqu’un d’autre, de laisser des objets sans surveillance ou de monter des tentes. Il y avait plus de 500 toilettes portables disséminées sur plusieurs points du parcours.
Maxar Technologies documente régulièrement les temps forts de l’actualité internationale à travers les yeux de ses satellites. L’éruption du volcan Hunga Tonga-Hunga Ha’apai était notamment visible depuis ses instruments. Tout comme les ravages de la guerre en Ukraine, également documentés par Maxar Technologies.
