La moitié de la Grande barrière de corail est morte en deux ans

Avec une superficie d’environ la moitié de la France et ses 2600 kilomètres de longueur, la Grande barrière de corail est considérée comme la plus grande structure vivante de notre planète. Elle est en train de mourir sous nos yeux.

Image 1 : La moitié de la Grande barrière de corail est morte en deux ans

La Grande barrière est une formation marine située au large de la côte est de l’Australie. Il s’agit d’un témoignage de la formidable vitalité et de la diversité de la vie marine et terrestre. Selon un article publié dans Nature, la vague de chaleur qui a inondé le récif corallien à partir de l’été 2016 a enclenché un processus irréversible de destruction de l’écosystème de ce patrimoine de l’humanité.

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À cause du changement climatique, les coraux composant la Grande barrière sont soit instantanément morts de chaleur, littéralement cuits, soit ont péri de la famine qui s’en est suivie. Les scientifiques estiment que la vague de chaleur a eu pour effet de tuer et blanchir un nombre de coraux sans précédent, l’auteur de l’article précisant même qu’« en moyenne, à travers la Grande Barrière de corail, un corail sur trois est mort en neuf mois ». Pire encore, les coraux ne sont pas les seuls organismes concernés par cette hécatombe, c’est l’ensemble de l’écosystème, la faune et la flore environnantes, qui a été touché.

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Les résultats de cette étude sont la confirmation des pires craintes de la communauté scientifique internationale. La Grande barrière de corail est certainement, avec ses eaux pures et soigneusement préservées, le récif corallien le mieux protégé au monde. Cela ne l’empêche pourtant pas de mourir, comme la plupart des récifs coralliens dans le monde avant lui, sous le regard impuissant de la communauté mondiale. Pour apporter une note d’optimisme à ce constat lugubre, l’un des scientifiques interrogés par le journal évoque l’avenir possible des coraux : « s’il n’y a plus de réchauffement climatique dans cent ans, alors la vie pourra peut-être revenir. Mais on en est loin ».

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