La Fédération française de football fait face à un énorme piratage de sa base de données. Un ou plusieurs pirates se sont emparés d’éléments sensibles parmi lesquels les numéros de licence des joueurs amateurs.
- La Fédération française de football a été piratée, la Cnil en a été informée
- Le ou les pirates ont dérobé les numéros de licence des joueurs amateurs
- On ne connaît pas l’ampleur des données dérobées, pour le moment
La France fait face à de nombreuses cyberattaques et fuites de données, ces derniers jours. Après le piratage de grande ampleur de France Travail, ex-Pôle Emploi, le Parisien nous apprend que la Fédération française de football a été touchée. La semaine dernière, des données personnelles ont été dérobées par un ou plusieurs pirates.
À lire > Les numéros de sécurité sociale de 33 millions de personnes ont été dérobées
Les numéros de licence des joueurs amateurs ont été dérobés
Selon le média, un ou plusieurs pirates ont réussi à contourner la sécurité informatique des instances de la Fédération française de football pour s’emparer sur les licences de footballeurs amateurs. La direction a depuis averti la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) après un signalement de son prestataire de sécurité. On ne sait pas encore l’ampleur des données dérobées mais il semblerait que ces éléments aient pu être volées :
- Noms des joueurs
- Prénoms
- Numéros de licence
- Adresse postale
- Adresse mail
- Numéro de téléphone
Il s’agit des éléments partagés par un hacker sur un forum où il explique que ces informations proviennent de plusieurs millions de licences. Le lien avec le piratage de la Fédération française de football a donc été fait sans que rien ne soit confirmé à l’heure actuelle.
La fréquence des cyberattaques s’amplifie en France
Ce piratage arrive au moment où les attaques se sont multipliées ces dernières semaines. Outre la fuite de données de France Travail, les informations privées des clients de deux mutuelles françaises ont été dérobées. ÉduConnect a également été ciblé tandis que les services français, 800 sites en tout, ont été mis HS suite à une attaque DDoS. Les cyberattaques n’arrêtent pas, surtout avec l’approche des élections européennes et des Jeux olympiques de Paris. Le contexte est donc très sensible pour nos systèmes informatiques et notre sécurité en ligne.
Malheureusement, un récent exercice a montré que les gendarmes sont très mal préparés face aux attaques, même celles basées sur la ruse comme le phishing.
Source : Le Parisien