Selon IDTechEx, une société spécialiste dans la veille technologique, la conduite autonome pourrait être suffisamment répandue d’ici 2050 pour envisager l’interdiction d’une conduite manuelle.
Depuis fort longtemps, l’Homme imagine des voitures volantes et/ou autonomes à travers les films de science-fiction. Si la physique ne permet pas encore de faire léviter une voiture grand public, le pilote automatique n’est plus du domaine du rêve.
Avec le développement des technologies et de l’intelligence artificielle, les constructeurs avancent à grands pas vers une conduite 100 % automatique. En avance sur ses concurrents, Tesla a déployé la bêta de la version 9 de son FSD permettant de rendre la voiture de plus en plus autonome.
La conduite autonome, plus sécuritaire que l’humain ?
Selon le rapport « Autonomous Cars, Robotaxis & Sensors 2022–2042 », publié par ITtechEx, les voitures autonomes pourraient égaler ou dépasser les performances humaines d’un point de vue de la sécurité. En effet, un ordinateur ne se laisse pas distraire par un élément extérieur comme un téléphone.
De plus, avec l’avènement de la 5G, le véhicule sera capable d’échanger de grandes quantités d’informations avec des centres relais ou des véhicules environnants. L’ordinateur pourra donc recevoir et analyser bien plus de données en temps réel que ne le pourrait un conducteur humain.
Malgré quelques accidents, mis à tort ou à raison sur le compte de l’Autopilot Tesla, un véhicule de la marque utilisant l’option est actuellement 10 fois plus sûr qu’un véhicule classique. D’ici 2046, selon le rapport, les véhicules autonomes pourraient couvrir la totalité des besoins en déplacement aux États-Unis.
Il faudra attendre 2050 pour que ces véhicules puissent couvrir les besoins mondiaux. Dans le cas hypothétique où l’ensemble du parc automobile existant soit autonome, le rapport estime que les accidents de la route seraient réduits à moins de 1 par an.
Avec une telle statistique, il est fort probable, toujours selon IDTechEx, que les autorités interdisent purement et simplement la conduite par un être humain au profit des intelligences artificielles.
En 2050, tout le parc auto ne sera pas autonome
Il ne serait pas étonnant de voir une augmentation massive de la présence de véhicules autonomes dans nos rues d’ici 2050. Cependant, il est peu probable qu’à cette échéance un gouvernement puisse interdire la conduite humaine.
Même si l’Union européenne souhaite interdire les voitures thermiques d’ici 2035, il est peu probable que le parc automobile entier soit renouvelé d’ici cette échéance. De plus, une option de conduite autonome coûte aujourd’hui beaucoup d’argent et à moins que les constructeurs ne soient obligés de le mettre de série même sur les véhicules d’entrée de gamme, 100 % des véhicules ne disposeront pas de la conduite autonome.
Sans tomber dans l’extrême, il est cependant probable que, dans un futur proche, la réalité rattrape la fiction. Selon vous, est-ce une bonne chose de remplacer l’être humain par un ordinateur au volant d’un véhicule ?
Source : insideevs