La conduite autonome de Tesla testée, elle ne tient pas plus de 21 km

Une société indépendante a mené des tests pour savoir jusqu’à quel point les Tesla sont autonomes. Le résultat est loin des promesses du constructeur.

Tesla
Image par thepassenger de Pixabay

Vous le savez sans doute déjà, Tesla est un constructeur automobile américain spécialisé dans les véhicules électriques nouvelle génération et bourrés de produits hi-tech, nommé d’après le fameux scientifique Nikola Tesla, dont le rôle a été prépondérant dans le développement de l’électricité.

La firme, qui a été créée par le milliardaire Elon Musk (qui détient aussi SpaceX, le programme d’exploration spatiale et de satellites, ou X l’ancien Twitter et d’autres), a réalisé de nombreuses innovations sur ses véhicules, parmi elles, on compte notamment le module de conduite autonome.

Mais depuis leur arrivée sur les routes, les Tesla ont subi quelques déboires qui ont fait la une des journaux, comme des mises à jour intempestives qui bloquent le véhicule, ou des véhicules mal utilisés qui prennent feu. La conduite autonome n’est pas en reste, avec quelques accidents délirants.

La conduite autonome de Tesla est-elle vraiment autonome ?

Non, la conduite autonome de Tesla n’est pas vraiment autonome. En effet, le module de conduite automatique n’en est qu’à ses débuts et nécessite régulièrement une intervention humaine pour vérifier ce qu’il doit faire dans certaines situations.

Si vous pensiez pouvoir piquer un roupillon pendant votre trajet du matin ou du week-end, oubliez tout de suite.

En effet, si très peu de données sont disponibles sur la conduite autonome, Tesla est plutôt avare sur ce point, une étude indépendante vient d’être menée qui devrait vous donner une idée du fonctionnement de cette option futuriste.

La série de tests a été réalisée par la société américaine AMCI, spécialisée dans les essais indépendants. Ils ont pour l’occasion conduit une Tesla Modèle 3 Performance sur plus de 1500 km dans des environnements de conduite totalement différents.

Le résultat ? Plus de 75 interventions humaines nécessaires, soit environ une tous les 21 km. 

Pour comprendre pourquoi l’intervention humaine est autant nécessaire, il faut savoir que le module de conduite autonome utilise un système de caméra pour réaliser ses actions, et parfois cela ne suffit pas et l’intervention réfléchie d’un humain est nécessaire.

AMCI a d’ailleurs partagé quelques vidéos de ses tests afin de montrer les cas où le module de conduite a perdu les pédales.

Pour conclure, AMCI admet tout de même que le module de conduite automatique est très impressionnant, mais qu’il ne faut pas se reposer sur ses deux oreilles lorsque l’on utilise et qu’une vigilance de tous les instants reste de mise.

Notez que Tesla prévoit de déployer le module de conduite ailleurs qu’aux USA, et notamment en France. Mais pour cela, il va lui falloir montrer patte blanche au niveau de la commission européenne. Affaire à suivre.