La conduite autonome pourrait être largement démocratisée en France. La Commission Économique des Nations Unies pour l’Europe travaille sur une nouvelle réglementation pour étendre son usage au-delà des autoroutes à 130 km/h.
La conduite autonome, disponible entre autres sur les véhicules Tesla grâce à l’Autopilot et au FSD, demeure un sujet particulièrement clivant. L’entreprise américaine, pionnière dans le déploiement de cette technologie révolutionnaire, permet depuis plusieurs années aux automobilistes de réaliser des trajets sans toucher le volant.
En revanche, le système est bridé au niveau 3 sous certaines conditions chez nous en raison de la réglementation européenne. Toutefois, la loi pourrait bientôt évoluer pour permettre aux conducteurs d’utiliser la conduite autonome plus souvent.
La conduite autonome bientôt démocratisée en France ? La réglementation européenne va évoluer
Allons-nous vers une démocratisation de la conduite autonome ? La Commission Économique des Nations Unies pour l’Europe (CEE–ONU) travaille sur un nouveau règlement qui « définit les dispositions relatives à l’homologation des véhicules équipés de systèmes d’aide à la conduite (DCAS) et prévoit des exigences minimales de sécurité pour les véhicules équipés de systèmes avancés d’aide à la conduite ».
Ainsi, l’évolution de législation ne limiterait plus l’utilisation de la conduite autonome aux autoroutes à 130 km/h dotées d’un séparateur central et interdites aux piétons et cyclistes. Rappelons que le niveau 3 du SAE permet au conducteur de laisser la voiture gérer l’accélération, le freinage, ou encore le dépassement sur ce type de routes.
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L’organisation ne précise pas jusqu’où pourrait s’étendre la possibilité d’utiliser la conduite autonome au-delà des endroits où elle était déjà permise. L’UNECE assure que les systèmes feront l’objet de vérifications approfondies avant leur homologation. En outre, le règlement exigera des constructeurs qu’ils surveillent les performances de ces systèmes une fois par an.
De quoi éviter les accidents comme ce carambolage avec huit voitures causé par la conduite autonome d’une Tesla. Le nouveau règlement sera soumis au Forum mondial de l’harmonisation des règlements pour une adoption en juin prochain, avec une entrée en vigueur prévue en janvier 2025.
Nul doute que cette évolution devrait encore faire débat, tandis que de plus en plus de constructeurs comme Apple et son Apple Car fabriquent des véhicules avec un système de conduite autonome.
- La Commission Économique des Nations Unies pour l’Europe veut étendre l’usage de la conduite autonome
- Son usage ne serait plus limité aux autoroutes avec un séparateur central
- L’organisation ne précise pas encore où elle pourrait être utilisée
- La nouvelle réglementation devrait entrée en vigueur en 2025