Le télescope spatial James Webb de la NASA a une nouvelle mission. Il va étudier la géologie de deux exoplanètes situées à 50 années-lumière. Ces exoplanètes, aussi surnommées super-Terres, sont un peu plus grandes que la Terre.
Le gigantesque télescope spatial James Webb va entreprendre une nouvelle mission. Il va étudier des exoplanètes rocheuses et mystérieuses avec une précision et un niveau de détail jamais vus auparavant. Depuis son lancement à la fin de l’année dernière, le télescope de la NASA a rejoint le point de Lagrange L2. Celui-ci est situé à 1,5 million de kilomètres de la Terre.
James Webb étudie le cosmos, les trous noirs, les planètes et les galaxies qui se sont formées il y a plus de 13,5 milliards d’années. D’ailleurs, la première photo capturée par le télescope spatial est à couper le souffle. Désormais, James Webb va pointer ses instruments scientifiques dans la direction de deux exoplanètes. Il s’agit de 55 Cancri e et LHS 3844 b situées à 50 années-lumière.
James Webb va observer la géologie de ces deux super-Terres situées très proches de leur étoile
Les deux exoplanètes que James Webb va étudier sont surnommées des super-Terres. Cela signifie qu’elles ont une masse comprise entre celle de la Terre et celle d’une planète géante. 55 Cancri e et LHS 3844 b sont un peu plus grandes que la Terre, mais elles ne sont pas évidentes à observer. En effet, il est plus simple d’étudier les géantes gazeuses qui ont une luminosité plus forte.
L’exoplanète 55 Cancri e a une surface très chaude recouverte de lave. Située à 2,4 millions de kilomètres de son étoile, 55 Cancri e réalise un tour complet en seulement 18 heures. Un côté de la planète est toujours exposé à la chaleur brûlante, ce qui entraîne des températures supérieures au point de fusion.
De son côté, la super-Terre LHS 3844 b réalise un tour complet autour de son étoile toutes les 11 heures. Elle est plus petite et surtout plus froide que 55 Cancri e. Les observations déjà réalisées avec le télescope spatial Spitzer indiquent aussi que cette exoplanète n’a pas d’atmosphère.
Enfin, l’astronome Laura Kreidberg de l’Institut Max Planck d’astronomie a expliqué que ces deux observations « nous donneront de nouvelles perspectives fantastiques sur les planètes semblables à la Terre en général, nous aidant à comprendre à quoi ressemblait la Terre primitive quand il faisait chaud comme il le fait sur ces planètes aujourd’hui ». En plus de ces observations d’exoplanètes, la NASA compte bien aussi repérer la vie extraterrestre avec James Webb.
Source : Space.com