James Bond 007 contre Dr No – 1962
Dans cette première aventure de James Bond portée à l’écran en 1962, notre espion préféré utilise un compteur Geiger pour tester le niveau de radioactivité dans certaines zones de Crab Key, le repère du Dr. No situé dans les Caraïbes. Cet équipement était relativement rare à l’époque, au point que pour mener à bien sa mission, il doit en faire la demande officielle auprès du gouvernent britannique. Aujourd’hui ces « gadgets » sont beaucoup moins volumineux et lourds que celui que doit manipuler Bond dans le film, et peuvent s’acheter un peu partout sur la toile pour moins de 200 euros…
Bons baisers de Russie – 1963
Ce gadget redoutable, une paire de chaussure équipée d’une lame empoisonnée rétractable, ne fait pas partie de la panoplie de l’agent 007 mais de celle de certains agents de l’organisation criminelle SPECTRE. Il existe également un modèle pour femme (mais pas beaucoup plus féminin…) porté par l’impitoyable Colonel Rosa Klebb, haut responsable, et plus particulièrement responsable en chef des tortures en tous genre, au sein du SMERSH, l’agence de contre-espionnage soviétique.
Goldfinger – 1964
Oddjob, homme à tout faire et exécuteur des basses œuvres de l’industriel Auric Goldfinger, sait rester très élégant en toute circonstances avec son magnifique chapeau digne du majordome le plus british et dévoué. Mais ce couvre-chef peut aussi se transformer en une arme effroyable grâce au disque métallique camouflé dans son rebord. Pour qui sait s’en servir, il peut décapiter la tête d’une statue de pierre et, le cas échéant, celle d’un humain.
Goldfinger – 1964
Dans Goldfinger également, James Bond, lors de sa traditionnelle visite des laboratoires de la section Q, découvre quelques-uns des axes de recherche, gadgets et armes en tous genre nés de l’imagination débordante d’experts du MI6. Certains font même sourire comme ce parcmètre, que l’on imagine diffuser un gaz neutralisant (au moins), testé par deux techniciens intrépides confinés dans une cage de verre.
Goldfinger – 1964
LA voiture de James Bond… et en tout cas celle qui aura définitivement marqué les esprits au fil des nombreux films de 007 où elle apparaît. L’Aston Martin DB5 est un des symboles de l’élégance et du savoir-faire de l’industrie automobile britannique de l’époque et passe dans une toute autre dimension après avoir été truffée de gadgets par Q : plaque d’immatriculation pivotante, siège éjectable, enjoliveurs de roues équipés d’une tronçonneuse, mitrailleuses cachées derrière les clignotants avant, bouclier pare-balles à l’arrière, pour n’en citer que quelques-uns. Elle disparaîtra de l’attirail du célèbre espion après Opération Tonnerre pour réapparaitre en tant que véhicule « secondaire » dans GoldenEye, avec Pierce Brosnan, où elle sera agrémentée de nouveaux accessoires tels qu’un hub de communication prenant l’apparence d’un simple autoradio (Alpine toute de même) et un petit réfrigérateur à Champagne, Bollinger comme il se doit… Elle sera ensuite de toutes les aventures de Bond à l’écran, y compris dans la 23e, le très attendu Skyfall (sortie prévue le 26 octobre 2012).
Opération Tonnerre – 1965
On quitte le domaine des véhicules terrestres à quatre roues pour aller en mer avec le Disco Volante, le somptueux yacht d’un des membres éminents du SPECTRE. Sous des apparences de bateau de luxe pour retraités milliardaires se cachent en fait quelques dispositifs hors du commun. L’engin est en fait conçu en deux parties dont celle qui se trouve à l’arrière (le « cocoon ») peut se désolidariser en cas de besoin, permettant à la partie avant de se transformer en un hydrofoil capable de filer à près de 80 nœuds. Il est également équipé de nombreuses armes de différents calibres, d’un système permettant de projeter un écran de fumé, d’un véritable bunker embarqué et d’une sorte de sas sous la coque permettant d’effectuer des missions sans être repéré de la surface.
Opération tonnerre – 1965
Quoi de plus pratique pour se sortir d’une mauvaise passe que de se transformer en homme fusée ! C’est ce que n’hésite pas à faire James Bond dans Opération Tonnerre à l’aide d’un petit système de propulsion individuel directement inspiré du Bell Rocket Belt mis au point dans les laboratoires de Bell Aerosystems au début des années 60.
Opération Tonnerre – 1965 et Meurs un autre jour – 2002
Certains gadgets ont fait plusieurs fois leur apparition dans différents films de James Bond comme ce mini recycleur d’air qui a été utilisé à la fois par Sean Connery en 1965 et par Pierce Brosnan en 2002. Ce « rebreather » ultra portable permet, en cas d’urgence de disposer, de quelques minutes d’oxygène.
On ne vit que deux fois – 1967
Nom de code : « Little Nellie ». Armement : lances roquettes, mitrailleuses, missiles Air-Air guidés par infrarouge et, on ne sait jamais, un dispositif lance flammes à l’arrière pour finir le boulot. Particularité : livré en kit et à monter soi-même. Dans le civil, ce drôle de petit objet volant avait été baptisé Wallis WA-116s Agile et fut piloté pendant le tournage par son concepteur, le vénérable « Wing Commander » Ken Wallis.
On ne vit que deux fois – 1967
La cigarette tue, c’est bien connu. Partant de ce constat, Tiger Tanaka, membre des services secret japonais et allié de 007, fourni à ce dernier une cigarette permettant de lancer un projectile mortel à plus de 25 mètres avec une relative précision. James aura d’ailleurs l’occasion de s’en servir peu après pour se débarrasser d’un des gardes du Volcano, base stratégique du n°1 du SPECTRE, Ernst Stavro Blofeld.
Les diamants sont éternels – 1971
Dans Les diamants sont éternels, c’est Q qui teste et bénéficie d’une de ses inventions qui, pour une fois, ne cause pas de dommages corporels. Uniquement un désastre financier pour les casinos de Las Vegas car cette bague équipée d’un puissant système magnétique permet à tous les coups de toucher le jackpot aux machines à sous.
Vivre et laisser mourir – 1973
Pour le premier film de l’ère Roger Moore, la Rolex Submariner fait son grand retour après avoir subi quelques modifications. Elle est confiée à James Bond par Moneypenny après avoir été équipée d’un électro-aimant très puissant. Elle lui servira à se libérer en découpant le cordage avec lequel il est retenu prisonnier et, dans un des passages beaucoup moins dangereux du film, de faire glisser discrètement, sans aucune visibilité et sans même y toucher, le zip de la robe d’une de ses conquêtes…
Vivre et laisser mourir – 1973
Où l’on découvre un pistolet spécialement conçu pour « disperser façon puzzle » des requins à l’aide de munitions surpuissantes contenant de l’air comprimé et censées exploser après avoir pénétré leur cible. Mais ce dont le Dr. Kananga ne se doutait pas c’est que ces capsules peuvent être utilisées sans le pistolet… Il l’apprendra à ses dépens en prenant un bon bol d’air dans une scène de bagarre mémorable (voir vidéo).
L’homme au pistolet d’or – 1974
Francisco Scaramanga, principal ennemi de James Bond dans cet opus sorti en 1974, est décidément un personnage très singulier. Non seulement il possède trois tétons… mais donnez-lui un stylo, un briquet, un étui à cigarette et un bouton de manchette et ils les transforment illico en un pistolet à une balle. D’or vous l’aurez compris.
L’Homme aux pistolets d’or – 1974
Maintenant c’est sûr, Scaramanga a certaines compétences, voire un léger faible, lorsqu’il s’agit de détourner des objets de leur usage initial. A l’image de ce coupé AMC Matador sur lequel il peut à l’envie greffer un réacteur et des ailes afin d’échapper à ses poursuivants.
L’espion qui m’aimait – 1977
Le temps est magnifique, l’air est pur, on pense faire une bonne descente tranquillement et voilà que les ennuis commencent. Heureusement pour 007, Q a pensé à tout avec ces bâtons de ski qui se transforment en fusil, sans même avoir besoin de faire une pause dans un restaurant d’altitude.
L’espion qui m’aimait – 1977
Pour cette première apparition à l’écran de la Lotus Esprit comme voiture attitrée de James Bond, la section Q n’y a pas été avec le dos de la cuillère. James Bond fait en effet une infidélité aux Aston Martin, Ford et autres Triumph qu’il avait utilisé jusqu’alors avec une version suréquipée de la Lotus Esprit S1. Principale particularité : elle est amphibie et possède « la puissance de feu d’un croiseur » grâce à son lance missile et à son lance harpon. Il a fallu environ six semaines à l’équipe technique chargée des effets spéciaux du film, en collaboration avec des ingénieurs de chez Lotus, pour transformer les cinq carrosseries mises à leur disposition. L’une d’entre elles seulement ayant été utilisée pour la version amphibie qui, pour le tournage des scènes sous-marines, était remplie d’eau et pilotée par deux hommes grenouille. (source : Club James Bond France).
L’espion qui m’aimait – 1977
La montre que porte James Bond est cette fois une Seiko. Mais elle est d’un genre un peu particulier puisqu’elle peut également faire office d’interface de communication avec le MI6 pour recevoir des SMS (version pager 1977) et des télex qui, en l’occurrence, ont dû être obtenus à l’aide d’une vulgaire machine Dymo d’époque…
Moonraker – 1979
Il ne suffit pas de créer des gadgets et des armes à la pelle, encore faut-il les tester avant utilisation. A l’image de ces Bolas, une arme traditionnelle d’Amérique du Sud, quelque peu modifiée par nos experts du MI6 afin d’exploser après avoir atteint leur cible.
Moonraker – 1979
Venise, un desterrains de jeu de notre héros dans Moonraker, est une ville magnifique qui ne laisse que peu de place aux voitures. Qu’à cela ne tienne ! 007 dispose de l’arme fatale : la « Bondola ». C’est une gondole, en apparence comme toutes celles que l’on peut croiser sur les canaux, qui a été équipée d’un puissant moteur hors-bord et qui se transforme en aéroglisseur pour poursuivre les vilains jusque dans les ruelles.
Moonraker – 1979
De loin cela ressemble à un bracelet montre lorsqu’il est caché par le rebord de la manche d’un smoking. De près, ce n’est ni plus ni moins qu’un pistolet lance fléchettes empoisonnées.
Moonraker – 1979
Les articles pour fumeurs ont de tout temps été une source d’inspiration sans limite pour les Géo Trouvetout de la section Q. Dans Moonraker, toujours, c’est un étui à cigarettes qui peut se muer en dispositif électronique d’ouverture de coffre-fort.
Octopussy – 1983
Parmi les dizaines de gadgets et d’équipements tous plus ingénieux les uns que les autreset parfois même amusants dont a été doté James Bond dans les premiers films, il faut avouer que certains ne faisait pas preuve d’un très grand réalisme, pour ne pas dire qu’ils apparaissaient franchement ridicules… Tel ce petit bateau (à pédales ?) habilement dissimulé dans un faux crocodile qui permettra tout de même au Commandeur Bond d’atteindre le palace flottant d’Octopussy.
Octopussy – 1983
On a pu constater une fois de plus la maîtrise des chercheurs de la section Q avec cette montre-télévision qui n’existait pas réellement à cette époque et la malice légendaire de 007 qui ne trouve rien de mieux que de tester la mise au point de l’engin avec l’aide involontaire d’une secrétaire se trouvant malencontreusement face à l’objectif.
Tuer n’est pas jouer – 1987
Dans la série des armes dont on fait la démonstration à James Bond lors de sa traditionnelle visite des laboratoires de la section Q, mais qu’il n’utilisera pas nécessairement par la suite dans le film, ce très en vogue (pour l’époque) Ghetto-blaster capable de vous jouer en un clin d’œil une petite musique à base de roquettes.
Tuer n’est pas jouer – 1987
En test également dans Tuer n’est pas jouer, un canapé, un peu ringard certes, mais convertible. En trappe à méchants !A vous dégouter de faire la sieste. Bien heureusement, on constate un peu plus tard en arrière-plan que le gadget n’est pas encore tout à fait au point lorsque le cobaye est éjecté de l’autre côté de la pièce.
Permis de tuer – 1989
Dans cette seconde aventure de James Bond où il apparait sous les traits de Timothy Dalton, 007 reçoit en dotation la mallette du parfait petit représentant de commerce. Au menu : un tube de dentifrice (Dentonite) contenant un puissant explosif, un paquet de cigarettes servant de récepteur-détonateur, un appareil polaroïd doté d’un rayon laser en guise de flash, une bombe camouflée dans un réveil, etc.
Permis de tuer – 1989
Richement doté en armes et explosifs de toutes sortes, Permis de tuer est également l’occasion pour Bond de prendre possession d’une arme redoutable dont l’essentiel du mécanisme est camouflé sous l’apparence d’un boîtier d’appareil photo Hasselblad. Une fois assemblé, c’est un fusil de sniper avec une poignée à reconnaissance palmaire qui, par conséquent, ne peut être utilisée que par son possesseur officiel.
GoldenEye – 1995
C’est le désormais mythique stylo à bille rétractable Parker Jotter qui a été choisi pour servir de support à cette nouvelle arme estampillée Q. Il est en mesure de lancer une mini grenade et est très simple à utiliser : trois click et c’est parti. Un des ravisseurs de James Bond, trop nerveux, en fera les frais.
GoldenEye – 1995
C’est au tour de Pierce Brosnan d’incarner 007 à l’écran dans GoldenEye. Dans sa musette il emportera, entre autres babioles, ce pistolet lanceur de grappins, accessoirement muni d’un laser permettant de découper tout ce qui aura le malheur de freiner sa progression.
Goldeneye – 1995
Sacré Q ! Pour un peu on s’inquièterait et on prendrait des nouvelles de son état de santé. C’est sans compter sur son imagination sans limite et l’une de ses dernières trouvailles qu’il prend un malin plaisir à tester en compagnie de James Bond : un lance missile caché dans un plâtre, très utile pour tirer en position assise. A défaut d’être pratique. Mais qui se méfierait d’un vieillard en chaise roulante avec une jambe cassée ?
Demain ne meurs jamais – 1997
En 1997 le téléphone mobile devenait un objet de plus en plus courant et il était tout à fait normal que James Bond en possède un. Mais bien entendu pas n’importe lequel. Ericsson fut choisi pour en créer le design et il opta pour un concept, inédit à l’époque, de téléphone en deux parties, reliées par une charnière, pouvant s’ouvrir afin d’accéder à d’autres fonctions. Et quelles fonctions ! Les savants fou du MI6 l’équipèrent (dans le film seulement), d’une arme à impulsion électrique de 20 000 volts, d’un scanner d’empreintes digitale et, cerise sur le gâteau, d’un système de télécommande pour la BMW 750iL de 007 avec écran LCD reliées aux caméra embarquées du véhicule.
Le monde ne suffit pas – 1999
Ou comment joindre l’utile à l’agréable. Avec par exemple cette paire de lunette à rayons X permettant de voir déceler des armes éventuellement cachées sous les vêtements des vilains. Mais pour trouver les vilains il faut regarder tout le monde et que parfois les vilains sont des vilaines…
Le monde ne suffit pas – 1999
Le Q-Boat, un des fleurons du MI6 est mis à la disposition de Bond dans Le monde ne suffit pas. Il ne tarde pas à s’en servir puisque dès les premiers instants du film il se lance à la poursuite de The Cigar Girl et de son Sunseeker. Au-delà de son armement conséquent (mitrailleuses, lances grenades, lances torpilles, etc.), les presque huit minutes que durent la scène sont l’occasion de passer en revue les prouesses dont le Q-Boat est capable : démarrer sa course en étant directement propulsé du laboratoire de Q à la Tamise, quelques dizaines de mètres plus bas, progresser sous l’eau, et même opérer une course poursuite dans les rues de Londres grâce à ses puissants réacteurs.
Meurs un autre jour – 2002
Dans Meurs un autre jour, la montre gadget de 007 n’est plus une Rolex ni une Seiko mais une Omega Seamaster qui a la particularité d’embarquer un lance grappin miniature ainsi qu’un laser surpuissant qui lui servira à découper différents matériaux et notamment quelque bons centimètres de glace au moment où il devra s’échapper par les voies sous-marines.
Meurs un autre jour – 2002
Pour le 20e volet des aventures de James Bond au cinéma, ce dernier se devait de revenir aux fondamentaux avec une marque et un véhicule à sa hauteur. Dans Meurs un autre jour, il revient par conséquent à un de ses premières amours, Aston Martin. Cette Aston Martin V12 Vanquish qui, outre les multiples armes et gadgets dont elle est équipée, a la prodigieuse capacité, dans le scénario du moins, de littéralement disparaître grâce à un système de camouflage adaptatif qui « projette » sur la carrosserie, en temps réel, des images capturées par de petites caméras de l’autre côté du véhicule.
Meurs un autre jour – 2002
Une des scènes les plus mémorables du film voit James Bond et son équipe débarquer furtivement en surf sur une plage nord-coréenne. Peu après avoir mis pieds à terre, on s’aperçoit que la planche renferme dans un compartiment étanche un vrai petit attirail d’espion : des pains d’explosif C4, un poignard, un revolver, un équipement de communication, etc.
Meurs un autre jour – 2002
Cette bague d’apparence anodine est équipée d’un émetteur à très hautes fréquences capable de briser les verres les plus épais et pare-balles. Après une petite démonstration effectuée par Q dans son laboratoire afin de prouver l’efficacité du système à Bond, ce dernier aura ensuite plusieurs fois l’occasion de s’en servir pour se sortir de mauvaises passes aux moments les plus opportuns.
Casino Royale – 2006
Les films de James Bond de “nouvelle génération”, c’est-à-dire ceux où 007 est incarné à l’écran par Daniel Craig, ne nous livrent plus vraiment une débauche de gadgets étonnant mais au contraire des équipements plus en rapport avec la réalité du moment, ou avec celle d’un futur technologique très proche. Dans Casino Royale, en 2006 nous avons eu droit à un téléphone cellulaire Sony Ericsson K800 doté d’un appareil photo 3,2 mégapixels… comme le vrai sorti la même année. Tout juste est-il équipé d’un GPS, ce qui n’allait bientôt plus être de la science-fiction dans le domaine des téléphones mobiles. On notera tout juste une mini lampe de poche montée sur un porte clé qui renferme une bombe dévastatrice et que Bond arrivera à retourner in extremis contre ses possesseurs.
Quantum of Solace – 2008
Deux ans plus tard, le téléphone de Bond est toujours un Sony Ericsson mais cette fois c’est le modèle C902 sorti la même année. Il n’a gagné qu’un peu moins de 2 mégapixels de définition, pour atteindre 5 mégapixels, mais se voit doté, dans le film, d’un système de reconnaissance faciale. Même quand le suspect est de profil, il peut faire le lien quasi instantanément avec son dossier dans l’ordinateur central du MI6.