Pourquoi Apple n’a-t-il pas détaillé les gains de performance de la nouvelle puce A15 Bionic implantée dans l’iPhone 13 et le nouvel iPad Mini ? Une fuite des cerveaux dans l’équipe du projet aurait conduit à de mauvaises performances, affirme un blog expert.
Lors de la révélation du nouvel iPhone 13 et de l’iPhone 13 Max, les nouveaux smartphones de la pomme ont été présentés comme plus rapides, plus autonomes et plus efficaces. Apple a annoncé à cette occasion leur couplage avec sa puce A15 Bionic, une toute nouvelle génération de microprocesseurs que l’on retrouvera dans l’iPhone 13, donc, ainsi que dans le nouvel iPad Mini.
Une “fuite des cerveaux” à l’origine de retards dans le développement des nouvelles puces d’Apple ?
Si certaines caractéristiques de la puce A15 Bionic ont bien été présentées, notamment ses capacités graphiques, la Keynote d’Apple est restée muette sur les performances brutes du processeur. Une bizarrerie pour un lancement matériel majeur qui n’a pas manqué d’attirer l’attention des experts. Selon SemiAnalysis, un groupe d’experts indépendant spécialiste des microprocesseurs, cette omission n’était pas un oubli car Apple n’avait pas grand-chose à dire. La firme a bien affirmé que le processeur A15 Bionic est 40 % plus rapide que son prédécesseur A12, mais la comparaison s’est arrêtée là.
Tandis qu’Apple vient tout juste de révéler la sortie prochaine de l’iPhone 13 mini, le petit frère du nouveau modèle de la pomme, SemiAnalysis a mené l’enquête. Ses experts estiment que l’équipe chargée du développement des puces chez Apple a été en proie à de graves problèmes internes, suite à une supposée « fuite des cerveaux » qui a privé l’équipe de développement de cadres précieux et de personnel essentiels pour la réussite de projets comme la puce A15 Bionic.
Aucune amélioration majeure de performance entre la puce A15 Bionic et la génération précédente
Pire encore, après avoir effectué une analyse préliminaire de l’A15 Bionic sur la base de son nombre total de transistors et d’autres paramètres, SemiAnalysis n’a repéré aucune amélioration majeure sur le processeur A15 par rapport à la génération précédente. « Au lieu d’un nouveau cœur de CPU, ils utilisent une version modifiée du cœur de l’année dernière », indique leur rapport. Ce qui leur permet d’affirmer que la prochaine génération de cœurs de micro-processeurs d’Apple ne sera en réalité prête qu’à partir de 2022. Existerait-il donc moins d’écarts de performances entre l’iPhone 13 et l’iPhone 12 que ne l’affirme Apple ?
Une analyse plus détaillée du micro-processeur A15 Bionic devrait être révélée par SemiAnalysis après la sortie effective de l’iPhone 13 et de l’iPad mini sur le marché.
Source : SemiAnalysis