Meta semblait à la traîne en matière d’IA mais se rattrape maintenant en déployant des chatbots partout sur Facebook et Instagram. Appelés “personas”, ces chatbots adopteront différentes personnalités et surtout collecteront plein de données sur les utilisateurs.
Meta semblait jusqu’ici à la traîne dans la course à l’intelligence artificielle, face à Google et son chatbot Bard ou Microsoft et son partenaire OpenAI, l’entreprise derrière le désormais célèbre ChatGPT. La maison-mère de Facebook a probablement pris du retard parce qu’elle persiste dans le métavers, malgré des pertes colossales, mais Mark Zuckerberg veut maintenant rejoindre la grande fête de l’IA.
Le 18 juillet, Meta déployait Llama 2, son modèle d’intelligence artificielle open source et voilà maintenant que des chatbots vont envahir les réseaux sociaux de l’entreprise, plus particulièrement Instagram et Facebook. Il s’agit là des plateformes les plus utilisées de la planète, avec respectivement 2,35 et 2.989 milliards d’utilisateurs mensuels actifs qui auront à faire avec ces chatbots, similaires au bot “My AI” de Snapchat.
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Que sont ces chatbots bientôt sur Facebook et Instagram ?
Selon les informations du Financial Times, Meta se prépare à lancer dès le mois prochain ces agents conversationnels baptisés “Personas”. Ils présenteront différentes personnalités, l’entreprise ayant envisagé par exemple d’en lancer un qui parle comme Abraham Lincoln. Un autre qui donnerait des conseils sur les voyages pourrait s’exprimer dans le style d’un surfeur.
Meta lance ces chatbots avant tout dans le but de “stimuler l’engagement sur ses plates-formes de médias sociaux” : en langage moins bullshit, Meta souhaite que ses utilisateurs passent plus de temps sur Facebook et Instagram. Les chatbots fourniront ainsi une nouvelle fonction de recherche et offriront des recommandations, tout en constituant un produit amusant avec lequel perdre son temps.
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Meta veut ainsi à fidéliser ses utilisateurs, alors que ses plateformes font face à la concurrence féroce de réseaux sociaux plus récents comme TikTok. Par la même occasion, cette initiative tente de surfer sur l’engouement suscité par l’IA, qui ne semble pas s’essouffler depuis que ChatGPT fait les gros titres.
Outre la fidélisation, le Financial Times note que ces chatbots pourraient également fournir à l’entreprise davantage de données sur les centres d’intérêt des utilisateurs pour l’aider à mieux cibler les publicités sur ses réseaux. En effet, la majeure partie des revenus de Meta provient de cette activité.
Source : The Financial Times
