Une scène coupée au montage révèle que Donny Donowitz a déniché son arme anti-nazi favorite dans un magasin de sport alors qu’il exerçait comme barbier.
Surnommé “l’ours juif” pour sa pilosité et ses méthodes ultra-violentes, Donny Donowitz est sans conteste l’un des personnages les plus badass d‘Inglourious Basterds. Dans une scène coupée au montage, on peut en apprendre davantage sur les origines de sa batte de baseball et le parcours du personnage. Ancien barbier, Donowitz n’a qu’une idée en tête : exterminer les nazis avec cet accessoire de sport redoutable, en leur écrasant le crâne. Ce procédé lui vaut son surnom d’ours par les soldats hitlériens. Cette séquence permet d’en apprendre davantage sur son parcours et son étiquette de “bâtard”.
C’est dans un magasin de sport de Boston que Donny met la main sur ce qui deviendra son arme favorite. Fier de sa trouvaille, il commence à faire part de ses intentions aux autres juifs de son quartier.
Une arme redoutable
En affirmant sa volonté de vouloir exterminer tous les nazis qui entraveront sa route, Donny croise la route de madame Himmelstein. Cette dernière soutient totalement sa décision et lui donne le surnom de “bâtard”. Et à cet instant précis que la vielle dame lâche une phrase mémorable, qui deviendra le mantra du jeune homme pour le reste de son existence. “Le travail d’un bâtard n’est jamais terminé” lâche en effet Himmelstein. C’est alors que Donny décide de baptiser sa batte de baseball en lui donnant le petit nom de Madeleine. Il signe cette dernière pour que personne n’oublie les prouesses qu’il aura réalisé.
Absente du montage final, cette scène mérite pourtant le détour. Au-delà de redonner du contexte, elle permet également de mieux comprendre les intentions de Donny. Le jeune homme veut devenir un symbole fort de la lutte anti-nazis et rester à la postérité. Marqué par les atrocités subies par la communauté juive de son quartier, Donowitz veut venger les siens coûte que coûte. La batte de baseball devient un symbole providentiel et Donny comprend immédiatement qu’elle sera son arme favorite.
Tarantino prend de grandes libertés avec la réalité historique. Mais son film permet de mieux appréhender les dommages collatéraux de l’Holocauste. Pour la première fois, un scénario interroge les traumas et la soif de vengeance d’un peuple, ne voulant pas seulement appuyer sur leur statut de victime de l’enfer hitlérien. Par l’intermédiaire du personnage de Donny, Tarantino imagine un anti-héros vindicatif, prêt à obtenir réparation pour les horreurs commises par les allemands. En devenant le chef de file des bâtards judéo-américains, Donowitz devient un symbole d’espoir et de revanche.
Source : Screenrant
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