Huawei fait partie de la coentreprise Avatr, à laquelle participe également le fabricant de batterie CATL et le constructeur automobile chinois Changan. Avatr présentait hier au salon de Munich son deuxième modèle, l’Avatr 12, une berline à l’autonomie impressionnante.
Avatr est un nom méconnu dans nos contrées. Derrière ce nom auquel on aurait oublié une lettre se cache une coentreprise automobile chinoise, aussi appelée Avita. Trois instigateurs en sont à l’origine :
- Changan : un constructeur automobile chinois, sous-traitant de marques comme Ford ou Suzuki.
- CATL : le fabricant de batteries de voitures électriques qui prennent 10 minutes pour être rechargées.
- Huawei : le célèbre fabricant de smartphones, accessoirement banni du réseau 5G en Europe.
Hier de l’IAA à Munich, Avatr dévoilait l’Avatr 12 qui, contrairement à ce que son nom indique, est le deuxième véhicule de sa gamme. C’est logique : il faut prononcer le nom “one two”, ou “un deux” si vous êtes défenseur de la francophonie. Avec ce véhicule, le constructeur automobile chinois va faire son entrée sur le marché européen.
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Quelle est la fiche technique de l’Avatr 12 ?
Il s’agit d’une berline électrique, avec un twist : elle dispose d’un hayon à l’arrière et d’un écran Halo Display sur le capot, un écran LED noir qui permet au véhicule de communiquer avec les personnes à l’extérieur. Elle mesurera 5m de long, 2m de large et 1,5m de haut, avec un empattement de 3m. La voiture sera disponible en deux versions, :
- La version à propulsion arrière, mise en mouvement par un moteur électrique de 230 kilowatts (313 chevaux)
- la version à transmission intégrale, équipée d’un double moteur Huawei de 425 kW (578 chevaux).
Les deux modèles tirent leur énergie d’une batterie de 94,5 kilowattheures, qui permet une autonomie comprise entre 650 kilomètres et 700 km. Une information à prendre avec des pincettes cependant, le communiqué de presse ne précisant pas quel cycle de test a été utilisé pour obtenir ces chiffres, qu’il s’agisse du WLTP ou du CLTC.
À l’intérieur, le véhicule électrique chinois dispose d’un tableau de bord étendu avec des éléments flottants qui, selon Avatr, ressemble à un vaisseau spatial lisse avec des ailes étendues entre les portes. Un écran à large bande s’étend sur toute la largeur du tableau de bord. Il fait office de “fenêtre numérique“, tandis que l’écran tactile central regroupe toutes les applications et tous les paramètres.
Côté sécurité, l’Avatr 12 est équipé de pas moins de 29 capteurs, dont trois capteurs Lidar et un ordinateur central performant. Ils composent la suite d’assistance Huawei Advanced Driving System (ADS) 2.0. On a hâte de savoir si elle arrive à entrer dans notre guide des meilleures modèles de voitures électriques !
