C’est un journaliste qui avait entre ses mains un Pixel Fold en avant-première pour le tester avant sa sortie le 27 juin. Malheureusement, le téléphone pliable de Google est mort après seulement 4 jours d’utilisation, sans raison apparente. Un défaut de conception serait en cause.
Si vous réfléchissiez à faire l’acquisition d’un Pixel Fold, Google vous reprend votre iPhone pour une fortune si vous l’achetez. Mais il vaut peut-être mieux attendre, vu le défaut de conception découvert par un journaliste d’Ars Technica, détenteur d’un modèle de test. Celui-ci trouvait que c’était un “merveilleux petit appareil“… jusqu’à ce que l’écran s’éteigne, sans raison apparente.
Le journaliste assure le téléphone pliable est resté sur son bureau pendant qu’il le testait, et qu’il n’a fait que toucher l’écran de temps à autre pour faire une capture d’écran, l’ouvrir ou le fermer. Son Pixel Fold n’est jamais tombé, n’a jamais été exposé à l’extérieur : il n’a jamais subi l’usure normale attendue de n’importe quel smartphone. Une utilisation très légère, qui en est quand même venu à bout, après seulement quatre jours d’utilisation.
Quel est le défaut de conception du Google Pixel Fold ?
L’élément fautif du téléphone est l’écran OLED pliable. Dans le cas du journaliste, ce sont d’abord 10 pixels qui se sont éteints, formant une ligne blanche de pixels morts en bas de l’écran. Puis, c’est toute la moitié gauche de l’écran pliable qui a également cessé de répondre au toucher et, une heure plus tard, une tâche blanche a commencé à s’étendre vers le haut de l’écran.
Les entreprises comme Samsung qui fabriquent ces écrans pliables construisent toutes les écrans OLED pliants de la même manière : la dalle est recouverte d’un verre suffisamment fin et flexible pour permettre le pliage, au prix d’une solidité amoindrie. Pour corriger cela, l’ensemble de l’écran est recouvert d’une couche de plastique protectrice, qui, accessoirement, rend le touché des smartphones pliables un peu différent. Voilà pourquoi Huawei avertit de ne pas utiliser de film de protection sur les smartphones pliables.
Cette couche de plastique est primordiale à la solidité de la dalle l’OLED, mais elle ne s’étend pas jusqu’aux bords. Les téléphones comportent une marge dans le périmètre de l’écran où il n’y a pas de couche de plastique. À cet endroit, la dalle OLED reste brute et est exposée aux éléments, la rendant vulnérable. C’est le talon d’Achille du Google Pixel Fold.
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Il semblerait dans le cas du journaliste d’Ars Technica qu’une particule se soit glissée dans ce espace, et qu’en fermant l’écran, la pression venant de l’autre côté a suffi à percer la dalle. Si Google travaille véritablement sur un deuxième smartphone pliable en plus du Pixel Fold, il faudra corriger ce grave défaut de conception.
Source : Ars Technica
