Depuis 2022, Google Maps propose des trajets en voiture plus économes en carburant. Grâce à son adoption par les utilisateurs, l’entreprise affirme qu’elle aura épargné la planète de l’équivalent de 250 000 voitures en circulation pendant un an.
Google Maps a ses travers, notamment quand l’application suggère des itinéraires rapides qui mènent à la noyade. Néanmoins, ses fonctionnalités complètes en font un couteau suisse extrêmement polyvalent pour s’orienter, partout dans le monde. Grâce à cette popularité, la masse d’utilisateurs que Google Maps a atteint lui a donné le rôle inattendu de défenseur de la planète.
Fin 2021, Google Maps lançait une fonctionnalité permettant aux utilisateurs de voir les itinéraires les plus économes en carburant, en évitant les dénivelés ou les feux rouges. Signe de son adoption par les utilisateurs, cette fonctionnalité a depuis permis d’éviter l’émission d’environ 1,2 million de tonnes de CO2 dans l’atmosphère.
C’est ce qu’estime Google dans son dernier rapport environnemental publié aujourd’hui. Selon les calculs du géant de la tech, cela équivaut à retirer de la circulation 250 000 voitures énergivores pendant un an. Voilà qui pourra rejoindre l’édition 2023 de ces 3 bonnes nouvelles pour la planète qui ont marqué 2022.
L’outil de Google Maps n’est pas encore disponible partout
Les effets positifs de cette fonctionnalité pourraient encore s’accroître, puisque les itinéraires économes en énergie ne sont pas encore disponibles partout sur la planète. D’abord lancée aux États-Unis, la fonction est désormais disponible en France, au Canada, en Égypte et quasiment partout en Europe. Si Apple Plans veut menacer le monopole de Google Maps, il faudra se mettre à la page.
Pour calculer les émissions de gaz d’échappement évitées par cette fonction, l’entreprise compare la quantité de carburant que les utilisateurs de Maps auraient probablement consommé sur les itinéraires plus rapides, avec celle consommée effectivement lors du trajet écolo. N’oublions pas cependant que les transports en commun, le vélo ou la marche restent des solutions plus durables.
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De plus, Google reste l’une des entreprises les plus émettrices de dioxyde de carbone au monde. Son empreinte carbone s’élève à plus de 10,18 millions de tonnes de CO2 émises en 2022, soit l’équivalent de la pollution produite par plus de 25 centrales à gaz en un an. Un bilan qui s’améliore au fil des ans, mais qui reste loin de ses ambitions environnementales.
Source : Google
