Les extensions permettent d’améliorer sensiblement l’expérience utilisateur sur Google Chrome. Mais certaines ont toutefois un impact néfaste sur les performances du navigateur, ralentissant notamment le chargement des pages.
Google Chrome peut accueillir une flopée d’extensions pratiques. Traducteurs, bloqueurs de publicités, gestionnaires de mots de passe, outils de productivité, traqueurs de prix… Il suffit de se rendre sur le Google Web Store pour trouver son bonheur. Problème, certains outils peuvent avoir un impact conséquent sur les performances du navigateur, ralentissant notamment le chargement des pages Web.
Certaines extensions Chrome ralentissent votre navigateur
Pour fonctionner, les extensions doivent exécuter du code ce qui implique un traitement supplémentaire. “Ce code doit donc s’exécuter aussi rapidement que possible et seulement en cas de besoin. Cependant, de nombreuses extensions exécutent ce code à chaque visite d’un site Web”, note Debugbear. Sur un site Web simple, 86 % des extensions testées n’ont qu’un impact minime voire inexistant, inférieur à 50 millisecondes de temps de traitement CPU. Seules 1,7 % des extensions ont un impact sur le processeur dépassant les 500 millisecondes.
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En analysant les 336 extensions Chrome comptant plus d’un million d’utilisateurs, l’outil de surveillance a constaté que certaines ajoutaient plus d’une demi seconde de temps de traitement supplémentaire pour chaque page ouverte. Monica ajoute 1,3 seconde de temps de traitement sur un simple site Web de test. L’extension Read&Write ajoute quant à elle 0,8 seconde. Lors d’un test sur le site d’Ikea, l’extension Honey provoque 1,5 seconde de traitement CPU supplémentaire.
Debugbear a élargi son analyse en testant les 5000 extensions les plus populaires. Sur un site Web basique, Chrome MaxAI ajoute 2,3 secondes de temps de traitement à chaque visite. eJOY AI, Magical ou encore QuestionAI ajoutent également plus d’une seconde de temps de traitement. Tout est résumé dans les deux tableaux ci-dessous :
L’étude précise en outre que les bloqueurs de publicités, dans le viseur de Google, peuvent avoir un impact positif sur les performances. Lors d’un test, les temps de traitement sont par exemple passés de 57 secondes à moins de 4 secondes avec uBlock Origin, l’une des solutions les plus populaires du marché. De leur côté, “Adblock et Adblock Plus ne permettent pas d’économiser plus d’environ 15 % du temps de traitement global”.
- Les extensions Chrome peuvent nuir à la rapidité de votre navigateur.
- Certaines risquent notamment d’augmenter le temps de chargement des pages Web.
- Il faut ainsi les choisir en connaissance de cause.