La désindexation des sites illégaux se poursuit. Google a supprimé pas moins d’1 milliard de liens ces 9 derniers mois. La guerre semble lancée par les ayants droit contre les pirates alors que le contenu protégé diffusé en ligne se multiplie.
Google poursuit sa lutte contre le contenu illégal alors que le bannissement de sites via leur adresse IP a été fait en mars dernier. La désindexation n’est pas terminée puisque la firme de Mountain View a supprimé 1 milliard de liens vers du contenu illégal.
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La guerre est déclarée entre les ayants droit et les pirates
Sans surprise face à l’immensité de son trafic, le contenu pour adulte représente plus d’un quart de ces désindexations et ont été demandées par MindGeek Premium, maison-mère de sites pornographiques qui risquent de bientôt bloquer les internautes français. L’entreprise a fait deux millions de signalement par jour à la firme de Mountain View, rien que ça. C’est en 9 mois que Google a désindexé ce milliard de liens.
Malheureusement, certains sites légaux se retrouvent impactés par ces demandes. Torrent Freak nous explique que parfois, des imposteurs envoient des demandes de suppression. La raison est simple, éliminer efficacement la concurrence. La guerre est donc (aussi) lancée entre les gérants de plateformes pirates.
Autre exemple, Torrent Freak lui-même a été écarté après avoir partagé le nom de sites qui diffusent du contenu protégé.
Dans quels cas Google peut désindexer des sites ?
La désindexation de sites par Google consiste à retirer des liens de l’index de recherche. Il s’agit d’une base de données qui regroupe les informations des pages disponibles en ligne. Lorsque vous effectuez une recherche sur Google, les résultats viennent de cet index. Plusieurs raisons justifient la désindexation de certains sites, par exemple :
- Google désindexe les sites qui ne respectent pas ses consignes de qualité en pratiquant, par exemple, le spam ou en diffusant du contenu illégal, trompeur et nuisible
- Mais également les sites infectés par des logiciels malveillants, des virus ou des codes malicieux qui visent la sécurité des internautes