Le ballon de la Coupe du Monde, bijou technologique au service de l’arbitrage

Alors que les Bleus joueront dimanche leur deuxième finale de Coupe du monde consécutive, focus sur un acteur central de la compétition : le ballon. Bourré de technologies, celui-ci permet d’aider grandement les arbitres à prendre certaines décisions.

Ballon Coupe du Monde
Al Rihla, le ballon officiel de la Coupe du monde 2022 © FIFA

Il est loin le temps où on jouait au foot avec un ballon en cuir cousu. Depuis un mois, au Qatar, les meilleurs joueurs du monde utilisent une balle d’un nouveau genre. Ultramoderne et bourré de technologies, le ballon rond Al Rihla (“le voyage” en arabe) est parvenu à convaincre arbitres, joueurs et supporters tout au long de la compétition.

Pourvu de différents capteurs, il a notamment été d’une aide précieuse pour l’arbitrage. Son atout majeur est son capteur géospatial qui transmet, durant toute la partie, la position exacte sur le terrain de la balle. Envoyées à la salle de contrôle VAR (l’assistance virtuelle à l’arbitrage), les coordonnées géographiques sont couplées avec les informations envoyées par d’autres capteurs. Comme celui qui permet de calculer le moment exact où la balle est frappée par un joueur.

Elles permettent ainsi d’aider les arbitres à siffler des fautes bien spécifiques. Certains buts ont, par exemple, été refusés à cause d’une position de hors-jeu repérée à quelques millimètres près.

A lire : Qui va gagner la Coupe du monde ? La réponse de ce supercalculateur va vous déplaire

La technologie se met au service des arbitres

En plus des capteurs multiples du ballon de la Coupe du monde au Qatar, ce sont également 12 caméras ultraprécises qui scrutent, depuis les toits de chaque stade, les mouvements précis des 22 acteurs sur le pré. 29 parties du corps de chaque joueur sont ainsi captées 50 fois par seconde pour délimiter leur position.

Et cette nouvelle ère ne s’arrête pas au football. En effet, depuis plusieurs années, ce sont des systèmes automatisés qui se substituent, dans certaines rencontres de tennis, aux juges de ligne lorsqu’un doute persiste. Le Hawk Eye (œil de lynx en français) est utilisé dans ce sport depuis 2006. La Fédération française de football l’utilise notamment depuis 2016 pour surveiller, avec une plus grande précision, les lignes de but.

Source : fivethirtyyeight.com