Flashé au volant par un radar qui juge qu’il était au téléphone, ce conducteur néérlandais nie les faits. Selon lui, il s’est simplement gratté la tête et l’intelligence artificielle s’est trompée dans son jugement. En plus du policier qui vérifie la verbalisation.
- Un automobiliste a été verbalisé pour avoir utilisé son téléphone au volant
- Sauf que l’automobiliste nie les faits, il avance s’être juste gratté la tête
- Cliché à l’appui, il estime que l’IA du radar s’est simplement trompée
Depuis 20 ans, les radars ont distribué beaucoup d’amendes. Ces dispositifs continuent de s’améliorer et profitent notamment de l’engouement pour l’IA. Sauf que cette technologie pose problème à un Néerlandais qui affirme avoir été sanctionné à tort. Pourquoi ? Le radar l’a flashé alors qu’il utilisait son téléphone au volant alors que, selon lui, il se grattait juste la tête.
À lire > Ces radars du futur ne laissent rien passer : bruit, téléphone au volant…
Flashé au volant, ce conducteur affirme qu’il n’était pas au téléphone
Sur le blog de son entreprise spécialisée dans la data, ce conducteur néerlandais affirme être victime d’une erreur. Selon lui, le radar l’a flashé en pensant qu’il était au téléphone, ce qui ne serait pas le cas : “J’ai été quelque peu surpris, même si je ne me souvenais pas l’avoir fait. Forcément, j’étais curieux de voir la preuve, j’ai donc cherché la photo de mon infraction”.
En consultant le Centre de recouvrement judiciaire, il découvre le cliché de son infraction et avance qu’il s’agit d’une erreur, qu’il se grattait juste la tête.
Cet habitant de Etch, dans le sud des Pays-Bas, pense que l’intelligence artificielle s’est trompée en analysant l’image. L’homme se base sur sa propre expérience puisqu’il crée lui-même “des algorithmes qui éditent et analysent des images”.
Il est vrai que sur la photo disponible ci-dessous, on peut croire qu’il se gratte la tête… mais aussi qu’il passe un coup de fil ! Le cliché porte quelque peu à confusion.
Rendez-vous au tribunal, le conducteur est confiant
Depuis, l’homme a contesté son amende devant le tribunal. Il affirme qu’en plus de l’erreur du radar, il y a celle de l’humain puisqu’un policier vérifie le délit signalé par la machine. Selon lui, il s’agit donc d’une double faute. Reste à savoir comment la justice tranchera face à ce cliché qui, il faut l’admettre, met le doute. Le conducteur reste confiant et estime qu’avec son blog, il a de solides arguments et qu’il n’imagine pas payer son amende.
Face à sa spécialisation dans le domaine, en plus de ses efforts pour faire la lumière sur cette verbalisation, il y a fortes chances que cet automobiliste fasse preuve de bonne foi. Affaire à suivre.