S’il est possible de jouer sur Steam ou Facebook, les jeux sur navigateur restent une des meilleures solutions pour découvrir des petits ou des grands jeux et perdre de longues minutes entre deux tâches au bureau.
Meat Boy
Si Super Meat Boy ne vous dit rien, c’est que vous êtes passés à côté de l’un des meilleurs jeux de plateforme indépendants de ces dernières années. Si vous connaissez, vous savez peut-être qu’une première version du jeu est disponible gratuitement sur navigateur : Meat boy. Il s’agit en effet de la toute première version de Super Meat Boy. Face à son succès, Tommy Refenes et Edmund McMillen (The Binding of Isaac) ont décidé d’en faire un jeu complet disponible en téléchargement payant. Meat Boy reste toutefois agréable et peut servir de version démo pour vous essayer au gameplay rapide et au « die & retry » du jeu.
Verdict : Si Meat Boy permet de bien appréhender la version finale, Super Meat Boy, le jeu reste toutefois compliqué à manipuler au clavier. Pour en profiter à l’aide d’une manette de jeu, il faudra nécessairement passer par un logiciel supplémentaire comme FlashJoystick.
Note : 3,5/5
Stealth Sniper
Comme son nom l’indique, Stealth Sniper est un jeu de tir à la première personne. Face à plusieurs scènes, vous devez utiliser votre fusil pour viser et éliminer un certain nombre de cibles sans vous faire repérer. Pour cela, privilégiez les tirs dans la tête. Attention toutefois, vous avez un temps limité pour éliminer les cibles. Autre difficulté de taille, le jeu reproduit les tremblements dus à la respiration ou au poids du fusil. Un handicap qui amène une bonne dose de contraintes, surtout pour les cibles en mouvement. Pour améliorer la stabilité, il est possible de changer de fusils en les débloquant au fur et à mesure. La barre espace vous permet également de ralentir le temps pendant une durée limitée.
Verdict : Si Stealth Sniper ne réinvente pas le genre du jeu de sniper, il est toutefois une excellente alternative sur navigateur. Gratuit, bien réalisé et précis, le jeu ne pardonne pas l’approximation et après tout, c’est tout ce qu’on demande à un jeu de précision.
Note : 4/5
Canabalt
Dans la veine des jeux en Flash qui ont connu un incroyable succès et ont par la suite dérivé sur d’autres plateformes, on peut citer Canabalt. Modèle du genre, il s’agit d’un jeu de course dans lequel le joueur est amené à aller le plus loin possible. Il incarne un personnage qui court sur des toits d’immeuble et doit sauter pour passer d’un bâtiment à un autre ou éviter des obstacles. Le principe du jeu est très simple puisqu’il suffit d’appuyer sur les touches X ou C de votre clavier pour sauter, et puis… c’est tout. Attention, plus vous appuyez longtemps sur la touche, plus vous sauterez loin.
Verdict : Si Canabalt est disponible depuis plusieurs années sur mobiles, la version Flash a l’avantage d’être gratuite. Le jeu propose une ambiance musicale particulièrement addictive et son gameplay ultrasimple en fait un jeu facilement accessible pour tous.
Note : 4,5/5
G-Switch
Dans la même veine que Canabalt, on retrouve G-Switch. Là encore, le jeu consiste à aller le plus loin possible et n’utilise qu’une seule touche. Toutefois, alors que la touche du clavier permet de sauter dans Canabalt, elle permet de modifier la gravité dans G-Switch. Le but est alors de marcher sur le sol ou le plafond en fonction du parcours et d’atteindre la fin du jeu. Bien évidemment, la difficulté et la vitesse de chaque partie du niveau augmentent au fur et à mesure. Il est également possible de jouer directement sans fin précise. Vous enchainerez alors les portions de parcours sans un ordre aléatoire.
Verdict :G-Switch est frustrant, très frustrant. Mais c’est une qualité pour un jeu. À force de persévérance, on comprend comment dompter chaque partie du chemin et à quel moment précis changer la gravité. On aurait toutefois apprécié davantage de portions, plus variées.
Note : 4/5
Crush the Castle 2
Crush the Castle est un classique du jeu sur navigateur. Même si vous n’y avez jamais joué, vous avez sûrement découvert son gameplay grâce à un jeu qu’il a directement inspiré : Angry Birds. Comme le jeu pour smartphones de Rovio, Crush the Castle vous propose de lancer des projectiles afin de détruire une structure et ses habitants. Toutefois, le jeu développé par Joey Betz ne fait intervenir ni oiseaux ni cochons verts, mais se situe dans un univers médiéval. À l’aide d’une catapulte et de différents projectiles, vous devrez détruire un château et ses occupants.
Verdict : simple et efficace, Crush The Castle propose une bonne expérience de jeu sans jamais vraiment lasser grâce aux différents projectiles possibles (bombe, acides, triples boulets, glace, etc.). On apprécie également la possibilité de jouer certains niveaux crées par les joueurs eux-mêmes grâce au Player Pack.
Note : 3,5/5
Cookie Clicker
Cookie Clicker n’est pas vraiment un jeu. Il n’a pas vraiment de but, ni même de fin. Pourtant, c’est quelque chose de terriblement addictif. Le but de Cookie Clicker est de vous faire fabriquer le plus de cookies possible. D’abord simplement en cliquant manuellement sur le cookie géant, puis, peu à peu, en achetant des améliorations avec les cookies générés afin de créer une production automatique qui peut sans cesse être augmentée. Dès lors, plusieurs objectifs s’offrent à vous : générer le plus de cookies par seconde, récupérer les 157 succès possibles ou acheter un maximum d’outils de production.
Verdict : Cookie Clicker a beau ne pas avoir de véritable fin, il n’en demeure pas moins l’un des jeux les plus addictifs et chronophages de notre sélection. Sans doute un effet secondaire de la course aux améliorations ou aux équipements issus des jeux en ligne ou des jeux de rôle de ces dernières années. Cliquez, à vos risques et périls.
Note : 4/5
Escape
Escape fait partie de ces jeux en Flash avec des parties très rapides. Développé à l’été 2011 en moins de 48 heures, il s’agit là encore d’un jeu dans lequel vous devez aller le plus loin possible. Vous incarnez un ninja qui doit sauter sur des pans de mur pour aller le plus haut possible tout en évitant des plaques électriques et sans se faire rattraper par un rayon laser. Il est possible de se laisser glisser plus bas pour ajuster son saut, mais également d’appuyer plus longtemps sur la barre espace ou la touche espace afin de sauter plus haut.
Verdict : Malgré sa musique crispante, Escape est une très agréable surprise. On se prend vite au jeu dont on découvre au fur et à mesure les finesses. L’aspect aléatoire du parcours, qui reste cependant toujours de plus en plus complexe, fait que deux parties ne se ressemblent jamais. Enfin, à chaque partie, qui dure généralement moins d’une minute, on a envie d’y retourner.
Note : 5/5
Street Fighter II
Est-il vraiment nécessaire de présenter Street Fighter II en 2014 ? Précurseur des jeux de versus fighting tel qu’on les connaît, le jeu de Capcom sorti d’abord sur Arcade en 1991 a révolutionné le genre avec ses combos, ses quarts de cercle et sa vitesse d’exécution. Comme plusieurs centaines d’autres jeux, il est également porté depuis quelques jours sur navigateur web par l’organisation Internet Archive grâce à l’émulateur JavaScript JSMESS. Pour lancer une partie, il suffit d’appuyer sur le bouton 5 du clavier afin d’entrer des crédits, puis la touche 1 pour jouer en solo. Les mouvements se gèrent avec les flèches du clavier et les coups avec les touches Ctrl, Alt, Maj ou la barre espace. Bien évidemment, il est possible de brancher une manette pour pouvoir profiter du jeu bien plus facilement.
Verdict : Si Street Fighter II est bien évidemment un excellent jeu, c’est plutôt la maniabilité au clavier qui peut poser problème dans cette version. Préférez brancher une manette, le plaisir n’en sera que décuplé. Par ailleurs, la bande-son semble quant à elle hachée et c’est bien dommage pour les excellentes compositions de Yoko Shimomura.
Note : 4/5
Jouer à Street Fighter II
Stealth Assassin
Stealth Assassin est un jeu d’infiltration classique, en vue du dessus. Vous incarnez un assassin qui doit éliminer sa cible, en vert, sans se faire repérer par les gardes, en bleu. Le but est de passer à travers les couloirs sans se faire voir et de retrouver votre point d’extraction le plus rapidement possible. L’assassinat parfait sera accompli si vous ne vous faites pas repérer ni voir, si vous finissez la partie en moins de 30 secondes et si les gardes ne découvrent pas le corps avant votre extraction. Heureusement, le champ de vision des gardes est visible sur la carte et deux touches facilitent votre stratégie : X pour devenir temporairement invisible, ou Z pour aller plus vite.
Verdict : Bien que le principe de Stealth Assassin ne soit pas des plus original, le principe reste amusant et permettra de vous faire passer quelques minutes agréables.
Note : 3/5
Onslaught Arena
Onslaught Arena est un jeu d’arène dont le gameplay n’est pas sans rappeler Binding of Isaac. Vous incarnez un chevalier qui doit affronter des vagues d’ennemis. À chaque fois que vous détruisez tous les ennemis, une autre vague arrive. Pour cela, vous êtes aidé de plusieurs objets vous permettant par exemple de transformer vos projectiles en boules de feu. Le jeu se manie classiquement avec la souris pour viser les ennemis et les flèches du clavier pour se déplacer. A l’origine, le jeu est cependant conçu pour les claviers américains en QWERTY. Une fois la partie lancée, appuyez donc sur la touche K pour que les déplacements soient gérés par les flèches.
Verdict : Sympathique et avec l’avantage d’être développé en HTML5, Onslaught Arena propose des parties avec des ennemis variés et de véritables challenges.
Note : 3,5/5
Jouer à Onslaught Arena
Rawr
Rawr se situe à la lisière entre un jeu de gestion et un jeu de combat. On y incarne un animal au choix entre une licorne un Chtu ou un loup, au départ. D’autres personnages sont à débloquer. Lupen Tintain, homme d’affaires renommé, a décidé de mettre la main sur notre forêt ancestral afin d’en extraire de son sol du précieux pétrole. L’objectif, vous l’aurez compris, est de contrecarrer ses plans en défaisant ses troupes. Pour cela, notre « gentille » bête a à sa disposition de nombreux pouvoirs (feu, uppercut, saignement et autres joyeusetés). Les combats sont automatiques. Le joueur se contente de cliquer sur les capacités qui s’affichent à l’écran pour déclencher telle ou telle attaque ou récupérer de la santé. Une fois le combat résolu, le joueur gagne de l’argent et des gemmes lui permettant d’acheter de nouveaux pouvoirs chez l’entraîneur. Il doit également se procurer des vivres pour remonter sa barre de vie et affronter le prochain combat.
Verdict : dynamique et simple d’approche, Rawr est un coup de coeur. Ses options se dévoilent au fur et à mesure des chapitres qui défilent. Il y a toujours une nouveauté pour relancer le gameplay et poursuivre l’aventure.
Note : 4,5/5
Jouer à Rawr
Home Sheep Home 2 : Lost in Space
Home Sheep Home 2 propulse le joueur sous la laine de trois moutons : un gros, un normal et un petit. Chacun a ses aptitudes : force, souplesse et petitesse. Sortis de leur enclôt, les trois ovins sans défense sont enlevés par des extraterrestres. Il leur faut alors se sortir de ce mauvais pas. Pour cela, ils n’ont d’autre choix que de mettre en commun leurs forces. Chaque niveau doit être ainsi complété en utilisant les avantages de chacun. Un gameplay riche, mais non évolutif. Heureusement, les graphismes merveilleusement bien dessinés et le level design varié des niveaux rattrape allègrement le coup.
Verdict : Le tutoriel, puis un niveau, puis deux, puis trois, on ne voit pas le temps passer, seul libérer ses moutons compte.
Note : 4,5/5
Jouer à Home Sheep Home 2 : Lost in Space
Royal Offense
Un jeu de stratégie en temps réel sur navigateur, c’est possible. Royal Offense se découpe en plusieurs missions dispersée sur sa carte. On y apprend tout d’abord à utiliser ses unités, puis la gestion de sa seule ressource, l’argent. Vient ensuite la magie qui aide grandement à la résolution de certains combats. Détruire les installations adverses, voilà l’objectif. S’il est simple, il faut tout de même gérer ses unités pour ne pas se laisser déborder et éviter qu’elles ne soient détruite. Un système d’expérience étant en place, il vaut mieux les chouchouter pour qu’elles deviennent plus fortes et plus efficaces.
Verdict : rapide et permissif, Royal Offense offre la base du STR, un gameplay simple, mais attractif. Un peu trop simple peut-être pour les joueurs aguerris.
Note : 4/5
Evoland
C’est l’histoire des jeux vidéo que conte Evoland. Atypique, ce titre propose au joueur de redécouvrir toutes les étapes qui ont fait évolués les jeux vidéo ces trente dernières années en incarnant un héros proche de Link (Zelda). Déplacement sur deux axes, 16 couleurs, puis 64, scrolling amélioré, sons, aparition de checkpoints et des dialogues, etc., chaque aspect technique ou élément de gameplay qui a contribué à améliorer les jeux vidéo est présent ici, le tout étant enrobé dans un délicieux petit Zelda-like.
Verdict : à jouer absolument. Un véritable petit chef-d’œuvre qui a d’ailleurs réussi à dépasser les frontières des navigateurs pour s’installer sur Steam.
Note : 4,5/5
Jouer à Evoland
Traitor
Shoot’em up spatial, Traitor embarque le joueur dans une balade intergalactique. Aux commandes de son vaisseau, il va trahir sa nation pour épargner des ennemis non armés. Tombé en disgrâce, il va alors aller de planète en planète en quête de ressources et mener à bien la rébellion. Archaïque et avec un parti pris graphique particulier (très rétro), Traitor propose une histoire riche mise en scène dans un shoot’em up. Une rencontre assez rare pour être soulignée. Armes, points de vie et alliés font partis des bonus à collecter dans les différentes boutiques pour mener à bien ses missions. Des éléments qui ne cessent de pousser le joueur à vouloir aller plus loin.
Verdict : il faut passer les trois premières missions pour voir enfin l’histoire poindre le bout de son nez. C’est alors que la richesse de Traitor apparaît, sa grande carte et toutes ses missions à effectuer.
Note : 4/5
Jouer à Traitor
400 Years
C’est l’histoire d’un bonhomme de pierre, un cousin des statues de l’île de Pâques, qui doit empêcher une catastrophe d’arriver. Pour cela, il n’a que 400 ans devant lui. 400 ans ! mais c’est énorme ! Non, pas tant que ça. Dans 400 Years, la mécanique de jeu principale est justement le temps. Le temps fait tomber les graines des arbres pour planter de nouveaux arbres qui permettent eux-mêmes de faire une échelle naturelle pour accéder à un autre point. L’eau devient glace l’hiver ce qui permet de franchir ces étendues. Voilà quelques exemples qui montrent par eux-mêmes tout le potentiel de 400 Years.
Verdict : un jeu lent, limite contemplatif, au gameplay original qui donne envi de voir comment passer le prochain obstacle.
Note : 4/5
Jouer à 400 Years
Abobo’s Big Adventure
Véritable hommage à la Nes, Abobo’s Big Adventure rassemble dans un beat’em up proche de Double Dragon une grande partie des personnages de la première console de Nintendo. Drôle et nostalgique, il est aussi agréable à jouer, manipulant les codes de l’époque 8 bits avec brio. Le but du jeu est d’aider le colosse Abobo à sauver son fils kidnappé par des malfrats. On y croise les goombas de Super Mario, Donkey Kong ou encore des ennemis de Double Dragon. D’autres licences sont présentes comme Contra, Punch-Out ou encore Megaman et Zelda.
Verdict : permissif, le jeu donne quelques vies, mais il reste difficile de se replonger dans un gameplay vieux de 20 ans. Néanmoins, le vent de nostalgie qu’il fait souffler fait d’Abobo’s Big Adventure un incontournable.
Note : 4/5
Jouer à Abobo’s Big Adventure
Bombermine
Sorti dans les années 80, Bomberman a été porté sur de nombreuses plateformes au fil des années. Dans les années 90, on pouvait y jouer jusqu’à 10 sur la Super Nes grâce à des multitaps. Le portage en HTML5 de ce jeu culte de Hudson Soft repousse les limites et autorise des parties accueillant 1000 joueurs sur une seule carte. Les bombes explosent de partout, les bonus volent et le fun agit. Inchangé, le concept de Bomberman fonctionne toujours aussi bien et beaucoup mieux en multijoueurs.
Verdict : Bomberman à 1000, c’est le pied. À essayer avec modération pour ne pas y perdre ses nuits.
Note : 4,5/5
Jouer à Bombermine
Mega Mash
Mega Mash fait partie de ces petites perles vidéoludiques que l’on aimerait bien voir sortir des navigateurs pour tomber dans l’univers mobile ou même sur Steam pour une meilleure jouabilité. De prime abord, c’est un simple jeu de plateforme dans lequel on incarne un lapin à casquette. C’est à la fin du premier niveau que tout bascule. On passe des plateformes à un shoot’em up, l’écran se scindant pour séparer les deux univers. On poursuit alors en dézinguant quelques Space Invaders jusqu’à récupérer notre petit léporidé. Peu de temps après, l’écran change tout et fait trébucher le joueur dans un niveau digne d’un Bomberman. Quelques pas plus tard, c’est un ninja que doit contrôler le joueur. Vous l’aurez compris, Mega Mash effectue bien un mash-up de nombreux types de jeux et offre ainsi un délicieux gameplay original et addictif.
Verdict : c’est sans doute le jeu le plus original de toute cette sélection porté par un gameplay prenant, des musiques rétro à souhait et un design 8 bits qui fait mouche. C’est le jeu Flash que l’on voudrait bien avoir dans sa poche.
Note : 5/5
Jouer à Mega Mash
Doom Triple Pack
Ce n’est pas un, mais trois jeux d’id Software que l’on redécouvre ici. Doom, Hexen et Heretic font partie des premiers FPS (jeu de tir à la première personne) de l’Histoire. Chaque titre a été porté simplement sans ajout ni suppression. Du coup, c’est un peu pixelisé, et les commandes sont sommaires. Saluons tout de même le contrôle à la souris qui est disponible, mais un peu capricieux. Petit bémol, il est impossible de jouer en plein écran. C’est peut-être une chance pour nos yeux.
Verdict : trois hits gratuits et sans installation. Idéal pour découvrir ces licences à succès et compléter sa culture vidéoludique. Malheureusement, les problèmes de contrôle (paramétrables) peuvent décourager.
Note : 4/5
Jouer à Doom Triple Pack