Des scientifiques veulent sonder Uranus pour mieux comprendre la géante de glaces située à environ 2,3 milliards de kilomètres de notre Terre. Ils proposent d’envoyer une sonde de la NASA dans sa direction d’ici 2032.
L’exploration spatiale et ses découvertes permettent de faire avancer la science. Récemment, le télescope Hubble de la NASA a mesuré la taille de la plus grande comète jamais observée qui fonce vers le Soleil à plus de 35 000 km/h. Les scientifiques se concentrent principalement sur Mars où le rover Perseverance a capturé une éclipse solaire, mais d’autres planètes du système solaire restent encore énigmatiques. C’est notamment le cas d’Uranus, septième planète du Système solaire.
Uranus est une géante de glaces majoritairement composée d’eau, d’ammoniac et de méthane sous forme solide. Selon un nouveau rapport publié par National Academies of Sciences, Engineering, and Medicine, « The Uranus Orbiter and Probe (UOP) devrait être la grande mission la plus prioritaire ». Les scientifiques veulent effectivement sonder Uranus pour découvrir ses mystères.
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La mission pour sonder Uranus pourrait décoller d’ici 2032
La dernière fois qu’un engin spatial est passé à proximité d’Uranus remonte à 1986. Il s’agissait de la sonde Voyager 2 de la NASA. Depuis, d’autres missions ont été proposées pour étudier Uranus, mais aucune n’a encore été approuvée. La mission Uranus Orbiter and Probe (UOP) proposée par les scientifiques pourrait décoller dans les prochaine années. Pour le moment, cette mission n’est encore qu’un concept.
D’après le rapport, « un lancement dans la décennie 2023-2032 est viable avec les lanceurs actuellement disponibles ». Un vol en orbite autour d’Uranus sur plusieurs années avec une sonde atmosphérique permettrait d’approfondir nos connaissances sur Uranus et les géantes de glaces en général. Bien entendu, la mission UOP serait « complémentaire aux missions phares en cours » telles que la construction d’une base lunaire.
Enfin, le rapport mentionne également une autre mission prioritaire pour chercher des traces de vie sur Encelade, le sixième satellite naturel de Saturne par la taille. Le méthane et l’hydrogène détectés sur le satellite pourraient être liés à une activité biologique, mais seule une mission spatiale peut le confirmer. Les scientifiques proposent donc une mission de deux ans à la surface d’Encelade pour étudier les matériaux qui sont éjectés par les geysers. Un océan se cache effectivement sous la banquise d’Encelade.
Source : CNET