Deux Renault Zoé explosent, un incendie de 20 heures détruit la maison d’une automobiliste

Que se passe-t-il avec les Renault Zoé ? Deux véhicules ont explosé en 48 heures, en France. Rien n’indique les raisons de cet embrasement spontanés mais l’une des automobilistes a perdu sa maison après un incendie de 20 heures.

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En mars dernier, le gouvernement a rappelé certaines Renault Zoé face à de gros risques de court-circuit. Et ces derniers jours, comme le rapporte La Dépêche, deux de ces véhicules ont tout simplement explosé en France. Mais que s’est-il passé et pourquoi ces voitures électriques ont pris feu ?

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Deux voitures explosent en à peine 48 heures

Sur X, le gouvernement indiquait, il y a quelques mois : “En raison d’un problème de fabrication, un court-circuit peut se produire dans la batterie haute tension. Cela augmentera le risque d’incendie”. Forcément, on s’imagine que ces embrasements seraient dû à des modèles concernés. Sauf que non, selon les premiers éléments connus.

Le 16 mai, à Blagnac près de Toulouse, la Renault Zoé de Claire, achetée neuve en 2020, explose. L’incendie a mis 20 heures à être maîtrisé alors que sa maison a été détruite. La mère de famille explique que sa voiture était connectée à la borne de recharge mais sans être alimentée puisque son appareil “se déconnecte” en dehors des heures creuses.

Le lendemain, à Collonges-la-Rouge en Corrèze, une Renault Zoé achetée la même année explose également. Elle n’était pas connectée à une borne de recharge mais sagement stationnée. Les experts enquêtent toujours, comme l’explique La Montagne.

Ces voitures n’étaient pas concernées par le rappel de mars

Comme expliqué précédemment, le gouvernement a rappelé plusieurs Renault Zoé, en mars dernier. Sauf que celle de Claire ne correspond pas aux modèles touchés, produits en septembre 2023, par ce risque de court-circuit : “On avait bien eu l’information et on avait bien vérifié que la nôtre ne faisait pas partie d’une série rappelée”. Quant à la seconde voiture, on ne sait pas si elle était concernée.

Face à ce mystère, un porte-parole de Renault, interrogé par BFMTV, déclare qu’il n’y a pas d’éléments qui permettent de commenter ces explosions ou de les relier, en dehors de ce qui a été communiqué par la presse. Le constructeur confirme également que ces véhicules carbonisés ne sont pas concernés par le rappel de mars dernier puisque ceux touchés ont été identifiés.