Tesla ne plaisante pas avec les « scalpers ». L’entreprise contacte directement les particuliers qui tentent de vendre leur Cybertruck pour faire un profit que cette pratique est interdite. Les plus téméraires risquent une lourde sanction s’ils ignorent cet avertissement.
Les possesseurs du Cybertruck de Tesla peuvent s’estimer heureux de pouvoir conduire le véhicule électrique puisque l’entreprise ne le produit qu’en quantité limitée. La voiture à l’épreuve des balles, qui n’arrivera probablement jamais en France, fait le bonheur des automobilistes, même si d’inquiétants problèmes de rouille ont été signalés récemment.
Comme souvent sur les produits en quantité limitée, certains ne semblent pas avoir acheté un Cybertruck pour le conduire, mais pour le revendre plus cher et faire un profit. Une pratique que Tesla surveille de près et pour laquelle certaines personnes sont rappelées à l’ordre.
Tesla s’attaque à ceux qui veulent revendre le Cybertruck pour gagner de l’argent
Les « scalpers », les personnes qui achètent un article de valeur produit en quantité limitée pour le revendre plus cher, sévissent aussi sur le marché de l’automobile. De nombreuses personnes ont dépensé plusieurs dizaines de milliers de dollars pour ensuite tirer un profit d’une revente du véhicule.
Sur le forum Cybertruck’s Owners Club, un utilisateur explique qu’après la mise en vente de son Cybetruck sur plusieurs sites Internet, Tesla l’a contacté directement pour annuler ses réservations. L’entreprise lui a tout de même remboursé les 100 $ d’acompte de ses deux commandes.
« Toute autre commande que vous passerez sera annulée sans remboursement des 100 $ de frais de réservation ou des 250 $ de frais de commande, étant donné qu’une notification officielle vous a été adressée à ce sujet », peut-on lire dans le message partagé par le vendeur qui viendrait de Tesla.
Notez que dans ses modalités et conditions disponibles sur son site officiel, le constructeur automobile demande bien qu’un possesseur de Cybertruck s’engage à ne pas vendre le véhicule au cours de la première année suivant la date de livraison du véhicule.
« Si vous devez vendre le véhicule au cours de la première année suivant sa date de livraison pour une raison imprévue, et si Tesla convient que votre raison justifie une exception à sa politique d’interdiction de revente, vous acceptez d’en informer Tesla par écrit et de donner à Tesla un délai raisonnable pour vous acheter le véhicule à sa seule discrétion », précise l’entreprise dirigée par Elon Musk.
Tesla peut même exiger 50 000 $ de dommages et intérêts si un particulier ne respecte pas ces conditions. Visiblement, l’entreprise fait pour le moment preuve de clémence, mais les possesseurs du Cybertruck sont bien prévenus au moment de l’achat.
- Des particuliers tentent de revendre leur Cybertruck à profit
- Une pratique interdite par Tesla, qui les rappelle à l’ordre
- Pour le moment, l’entreprise annule simplement les commandes sans sanctionner les particuliers
- En cas de récidive, les revendeurs risquent une condamnation de 50 000 $ de dommages et intérêts