Après de longues années d’attente, Disney vient enfin de lever le voile sur la première bande-annonce de son live-action dédié à la maléfique Cruella. Et les références dissimulées ça et là sont nombreuses !
Dans la famille des méchants Disney, Cruella fait figure d’outsider de choc. Après la performance iconique de Glenn Close dans les années 90, c’est au tour d’Emma Stone d’insuffler un vent de fraîcheur et de folie à cette amoureuse de la fourrure un rien psychopathe. Depuis sa sortie, la première bande-annonce fait déjà beaucoup parler. Car Disney prend le risque d’aborder le personnage sous un angle nouveau, voulant explorer ses névroses et sa folie. Le traitement du personnage fait ainsi penser au Joker, pour un film qui n’a pas finalement l’air si grand public que ça. Mais les studios jouent surtout la carte de la nostalgie, distillant ça et là de nombreuses références cinématographiques.
Proposant un univers visuel sombre et décadent, Disney compte bien sur la mode du live-action pour diversifier son angle de traitement. Mais les fans retrouveront bien les éléments clés liés au personnage et son parcours dans Les 101 Dalmatiens.
Une Cruella féministe et psychopate
Non content de mettre à l’honneur la super-méchante, Disney semble vouloir aborder la jeunesse de la créatrice de mode, tout en mettant à l’honneur son déterminisme et ses démons intérieurs. Dès les premières minutes, on sent une volonté de dérouter mais aussi de réserver ce film à un public averti. Devant cependant faire écho directement à son univers propre, Disney n’oublie pas de glisser quelques références iconiques au dessin-animé source.
Bien évidement les dalmatiens sont de la partie, et on comprend rapidement pourquoi la demoiselle voudra plus tard leur peau. Le teaser montre ainsi des chiens méfiants et agressifs envers Cruella. Un élément de second plan, certes, mais qui permet de mettre en lumière l’obsession naissante de la super-méchante pour cette race. On retrouvera également le célèbre manoir De Vil , dont le traitement n’est pas sans rappeler le manoir Wayne dans les anciens Batman. Jasper et Horace, les deux benêts employés de fourrière, seront également présents. L’histoire devrait nous livrer davantage de détails sur leur rencontre et leur lien avec Cruella.
Craig Gillepsie, le réalisateur, assume également avoir voulu faire de son héroïne, une psychopathe assoiffée de revanche, croisement entre une Harley Quinn survoltée et un Joker violent. En empruntant l’imagerie 70’s du mouvement punk-rock anglais, le réalisateur inscrit son travail visuel dans des références aussi contrastées que la lumineuse noirceur des films de Tim Burton. Racontant le parcours de la jeune femme, Gillepsie imagine un film pour une audience plus adulte, misant également sur des sujets d’actualités comme le féminisme et la lutte des classes.
Alors que les studios travaillent sur les adaptations de Bambi ou encore Taram, le live-action Cruella intrigue et surprend. Disney utilise une de ses plus célèbres méchantes pour livrer un film à l’esthétisme raffiné et à la violence assumée.
Source : Cinemablend