Contrôle technique moto : les centres agréés sont boycottés, les motards en colère

Face à la mise en place du contrôle technique des deux-roues en 2024, la FFMC a décidé de réagir. Elle a établi une liste noire des centres qui proposent ce service, et une liste blanche de ceux qui le refusent.

Controle techniques des deux roues
Certains motards s’organisent contre le contrôle technique des 2 roues © DR

Le contrôle technique des deux-roues, qui doit entrer en vigueur en 2024, ne passe pas chez les motards français. La Fédération Française des motards en colère (FFMC) a lancé une campagne de boycott des centres qui proposent ce service, qu’elle juge inutile et coûteux.

La FFMC appelle au boycott des centres agréés

La FFMC a demandé à ses antennes départementales de contacter les centres de contrôle technique de leur région, pour savoir s’ils comptaient réaliser le CT2RM (l’acronyme pour contrôle technique des deux-roues motorisés). Pour la FFMC, ce contrôle est une mesure discriminatoire, qui vise à réduire le parc de motos et à augmenter les recettes des centres.

La FFMC a ainsi établi une liste noire des centres qui ont répondu positivement à sa sollicitation, et qu’elle invite les motards à boycotter. Elle a également publié une liste blanche des centres qui ont refusé de participer au CT2RM, et qu’elle recommande aux motards.

L’une des premières antennes à avoir diffusé sa liste est celle de l’Aveyron, qui a recensé 17 centres dans son département et dans le Cantal. Sur ces 17 centres, 9 sont black-listés, 7 sont blanc-listés, et un est en attente de confirmation. La FFMC 12 a partagé sa liste sur son compte Instagram, en déclarant la « fin de la trêve ».

Image 1 : Contrôle technique moto : les centres agréés sont boycottés, les motards en colère

La FFMC espère ainsi et probablement faire pression sur le gouvernement, pour qu’il renonce à imposer le contrôle technique des motos, ou qu’il le rende plus souple, ou moins fréquent.

Pour rappel, le contrôle technique des motos concerne les véhicules de la catégorie L, c’est-à-dire les cyclomoteurs, les motos, les scooters, les tricycles et les quadricycles à moteur. Pour une cinquantaine d’euros, il sera réalisé par des centres agréés par le ministère de l’Intérieur donc, et portera sur les points suivants :

  • L’état des pneus
  • L’état des freins
  • L’état de la direction
  • L’état des feux et des clignotants
  • L’état des rétroviseurs
  • L’état du pot d’échappement
  • L’état des suspensions
  • L’état des éléments de sécurité.