Selon une étude publiée par AtlasVPN, Google Chrome est de loin le navigateur le plus vulnérable, devançant largement Mozilla Firefox et Microsoft Edge.
Il existe de nombreux navigateurs Internet différents. Mais certains sont plus vulnérables que d’autres, comme le souligne la dernière étude d’AtlasVPN. Google Chrome est le navigateur avec le plus de failles de sécurité, ayant accumulé 303 vulnérabilités en 2022. C’est d’ailleurs le seul navigateur qui en a enregistré au cours du mois d’octobre. Une faille majeure avait notamment sévi sur Chrome en avril dernier.
Victime de 117 vulnérabilités depuis le début de l’année, Mozilla Firefox se classe second. Il est suivi par Microsoft Edge (103), le digne successeur de feu Internet Explorer. Safari (26) et Opera (0) ferment la marche. Pour rappel, Google Chrome concentre la majeure partie des parts de marché. C’est donc logique qu’il soit bien plus ciblé que les autres par les pirates qui s’escriment pour mettre en place de nouveaux exploits.
Chrome obtient la palme du navigateur le plus vulnérable
Historiquement, Chrome est également le navigateur le plus vulnérable. Depuis son lancement en 2008, il a accumulé la bagatelle de 3159 failles de sécurité. Plus anciens, Firefox, Safari et Opera sont bien plus épargnés, ayant eu respectivement 2361, 1139 et 344 vulnérabilités depuis leur création. De son côté, Edge comptabilise 806 vulnérabilités depuis 2015.
Pour éviter que les pirates exploitent les failles de votre navigateur pour attaquer votre système, il est vivement recommandé d’installer régulièrement les mises à jour de sécurité dès que ces dernières sont disponibles. Mefiez-vous également des extensions avant de les installer, ces dernières pouvant présenter des failles exploitables par des cybercriminels.
Il y a quelques semaines, nous vous recommandions d’ailleurs de désinstaller ces extensions malveillantes massivement téléchargées sur le Chrome Web Store. Enfin, prenez garde au phishing. Des malwares exploitant les vulnérabilités de votre navigateur peuvent notamment se cacher dans des liens suspects, envoyés par exemple sur votre boîte mail.