Selon la Walton Family Foundation, les professeurs apprécient beaucoup ChatGPT. Ils sont un peu plus de la moitié à utiliser le chatbot dans le cadre de leur métier d’enseignant ! Mais que nous dit cette étude pour le moins surprenante ?
ChatGPT fait parler de lui depuis plusieurs mois et ses nombreuses utilisations au passage. Si les professeurs craignent que les élèves ne trichent, d’autres s’en emparent avec beaucoup de malice. Selon une nouvelle étude menée par la Walton Family Foundation, les enseignants américains utilisent beaucoup plus le chatbot que leurs élèves.
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Les enseignants sont satisfaits par ChatGPT
Pour mener son étude, la Walton Family Foundation a interrogé environ 1000 professeurs et 1000 élèves (de 12 à 17 ans). Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les enseignants utilisent bien plus ChatGPT avec 51% des sondés qui passent par le chatbot dans le cadre de leur métier, contre 33% des élèves. Les professeurs sont 38% à autoriser les étudiants à utiliser l’intelligence artificielle alors que 15% d’eux admettent s’en servir.
Si les enseignants aiment ChatGPT malgré la défiance des débuts, c’est que l’intelligence artificielle les aident à mieux préparer des cours ou à trouver de nouvelles méthodes d’enseignement. Finalement, la Walton Family Foundation estime que le milieu scolaire capte l’impact positif du chatbot pour améliorer l’enseignement. Plutôt que de voir ChatGPT comme une menace, les professeurs et étudiants en font un compagnon de travail.
C’est un peu la conclusion de beaucoup d’experts qui estiment que l’intelligence artificielle ne va pas nous remplacer mais nous prêter main-forte au quotidien. Une sorte d’appui pour certaines tâches. Pour rappel, les patrons se disent très satisfaits à son propos.
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ChatGPT représente-t-il un danger ?
Forcément, des questions se posent concernant l’intelligence artificielle. Notamment en termes d’éthique. OpenAI, à qui l’on doit ChatGPT, a décidé d’empêcher son chatbot de poster du contenu haineux ou discriminant. À contrario, Elon Musk dénonce ces limitations et semble vouloir créer son intelligence artificielle « anti-woke ». Nul doute que de vifs débats vont naître à propos de cette technologie dans les mois et années à venir.
